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3.1/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lorraine , 1960
Biographie :

Poète, traducteur et photographe, Bruno Grégoire est né en 1960 en Lorraine. Enfance et adolescence partagées entre l’Afrique noire et la France. Brèves études de cinéma à Paris et nombreux voyages (Amérique latine, Afrique à nouveau et Europe). Installé à Romainville, en banlieue parisienne, depuis 2005. Il a été membre du comité de lecture des revues Poésie (de 1998 à 2004), Le Mâche-Laurier (du premier au dernier numéro) et aujourd’hui de la revue en ligne Secousse, où il est aussi responsable de la rubrique consacrée à la photographie.

Bibliographie
Poésie
. Niger, Æncrages& Co, 1990
. Vies silencieuses, avec Philippe Salus, face à des photographies d’Eric Pineau, Mydriase, 1990
. Dans la bouche morte, Obsidiane, 1993, (tirage de tête accompagné d’une gravure de Luis Darocha)
. L’usure l’étoile, Obsidiane, 1998
. Loin de Cluj (traits d’union), Obsidiane, 2004
. Le lendemain le monde (traits d'union, 2), avec des peintures de Christian Bonnefoi, Rehauts, 2009
. L'épingle du jeu (traits d’union, 3) suivi de Sans, Obsidiane, 2014

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Source : éd. Obsidiane
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
 
 
Et dire qu’un instant
on l’a cru perdu,
l’appât qui plonge
dans le reflet de la lune !
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Mes mains sont des reptiles affairés à s’aimer.
J’étrangle, enfièvre mes poings
sans bruit, sans mot qui dérange
la nuit primitive –
Mains reptiles
affairées à aimer quoi
dans les moindres plis de ses dessous ?


      (Cartilage muet)
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Tu frappes du pied, tu ris,
tu vis comme tu dis que rien
ne nous échappe, ne fuit
la gourmandise de notre peu d’intelligence :
est-ce une incantation à la pluie ?


      (Goutte d’eau)
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Quel rayon de soleil casse
sur ton visage et nomme de plein fouet
la pauvre vérité
creusée dans les longues nuits d’ivresse
dont tu as l’art au point d’en venir à bout ?
Soudain les yeux se retirent en même temps
que le désir des dieux d’être là ;
le ciel entre les branches
ne ressemble à rien, la vie
quelque chose fiché nulle part.


      (Nulle part)
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Un jardin, deux fauteuils sortis pour les premiers jours de l’été :
le travail du pinceau imagine
des vies en transparence,
ne sait pas très bien ce qu’il cherche mais cherche,
brave les rugosités de l’écorce, les incidents de parcours.
Un jardin, le corps adossé fixant le vide laissé par l’autre :
l’histoire à écrire de ce vide –


      (Lundi inventé)
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Ça commence par l’écorce des choses ;
des herbes folles que le vent fouette
forment des taches
sur l’absence de couleurs.
Vigne vierge et rumeur passent
par la fenêtre laissée entrouverte.
Là-haut on somnole,
la télécommande posée sur le lit
une fois achevé son travail.


      (Vu d’en bas)
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Jamais l’endroit ne renoncera à l’envers,
je marche à reculons dans les flaques
de temps vécu, à vivre,
accrochant mon regard au moindre indice :
est-ce à tout jamais se hisser
sur le toit d’un monde auquel
on a tant de mal à croire ?


      (Sur les toits)
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J’ai ouvert un œil dans la nuit
où les monstres avaient commencé à vivre.

Couchée au bord d’un lit défait
j’envisage les strates inférieures
de l’amour –


       (Descente de lit)
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La pluie Agadez


C’est peu de poussière dans nos bouches,
l’angle d’une rue que ronge sa prière,
la rouille des jouets
ensablés sous les arbres difficiles,
un visage soudain où finit le monde
et quel rire sombre s’éloigne, claque avec l’étoffe
de la belle rendue à son maître —

Qu’au ciel une extrême pâleur se renie,
échappe une poignée de perles froides, narquoises
et je sais comme on crache par devers soi,
comme au fond des branches, des branches d’acacia
versent les grillons dans le silence, versent ;
que les pierres se fendront le soir au bord des routes,
désignant aux scorpions le seuil, la jetée
d’une maison sans lumière.
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Ami, dis-moi encore la mer qui se retire,
comme elle découvre les rochers sombres,
chaque fois leur mystère
luisant :
j’ai grandi ailleurs trop longtemps
pour désapprendre l’alphabet du sable.
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