AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Jey_s


Lors de nos ateliers sur la danse du mandala, nous avons pu effectivement observer une structure géométrique, caractéristique des mandalas, apparaître spontanément – à l’insu des sujets impliqués qui, en état de transe, n’avaient aucune conscience de l’architecture du mandala que leurs déplacements rendaient manifeste. Comme nous l’avons dit, cette structure consiste, tout d’abord, en une limitation de l’espace par l’apparition de frontières et de chemins nécessaires : les individus impliqués ont l’impression de buter contre des parois invisibles, mais bien tangibles, se révélant à travers le « contact » de la main ou du pied, et impossibles à franchir ; et d’être entraînés selon des chemins qu’ils se sentent contraints d’emprunter. Il y a là une rupture de l’isotropie de l’espace naturel. Or, ces frontières ne valent pas uniquement pour chaque individu pris isolément, mais aussi pour l’ensemble du groupe, de sorte que le groupe s’ordonne spontanément selon des formes géométriques complexes et en deçà de leurs perceptions sensibles – sans aucune consigne et alors même que les individus ne se regardent pas. Elles semblent ainsi manifester une forme d’instinct (archétype) et un lien ontologique permettant l’ordonnancement spontané du collectif. (pp. 134-135)
Commenter  J’apprécie          20









{* *}