C. B. Cebulski

Une guerre cosmique au finish entre les empires kree et shi’ar. Évidemment l’affiche ne pouvait que m’attirer. Dans mon lointain passé, les Krees c’était pour moi la patrie de Captain Marvel, de l’Intelligence Suprême et de Ronan l’Accusateur, les ennemis héréditaires des skrulls. Les Shi’ar en revanche était lié aux X-men et je leur en voulais d’avoir décidé la mort de Jean Grey (aka le Phénix Noir dévoreuse de soleils il est vrai).

Ici c’est un peu différent mais on annonce du guerrier de poids dans chaque camp : les Krees sont désormais dirigés par la famille royale des Inhumains (et donc par Flèche Noire), belle revanche pour ces êtres génétiquement modifiés par les Krees eux-mêmes. Shi’ar, ressemblant à un empire romain qui aurait démesurément grossi, a à sa tête Vulcan, un autre frère de Cyclope totalement psychopathe (genre Caligula) que je n’ai jamais vu, et est protégé par sa fameuse Garde Impériale, Gladiator (un clone de Superman selon moi) en meneur de bande loyal.



Deux empires expansionnistes avec frontière commune, on se retrouve dans l’ambiance pré-1ere guerre mondiale. Il suffit d’un incident de frontière pour allumer la mèche de la guerre. A partir de là c’est violent : les planètes meurent, les soleils sont délabrés, c’est le carnage qui n’épargne personne. Les deux empires, le gagnant et le perdant, finissent sur les genoux mais ceux qui prennent la relève au gouvernement semblent plus pacifiques.

Ce n’est pas subtil c’est sûr, mais assez prenant. Pas de chronologie relativiste compliquée et donc temporellement linéaire (dommage). On a droit à de nombreuses guest stars (sympa).

Un élément que j’ai peu apprécié est l’existence d’un groupe de « tireurs de ficelles cosmiques » censés maintenir l’histoire de l’Univers sur le droit chemin du « Grand Dessein », quel qu’il soit. La deuxième partie de l’ouvrage est consacrée à ces êtres auto-nommés La fraternité des Raptors, qui ressemblent aux politiciens de la série House of Cards en terme d’absence d’empathie humaine. Cette partie est ennuyeuse, le dessin est confus, sans ampleur. Cette partie permet cependant d’éclairer des points de détail de la guerre principale.



Au total un livre qualité Deluxe (donc cher) laissant un goût mitigé dans la bouche.

En 2008, C. B. Cebulski s'intéresse aux Avengers pour reprendre des contes et autres récits de l'imaginaire populaire. Ainsi, le scénariste s'attaque à "Peter Pan", "Pinocchio", "Alice in Wonderland" et "The Wizard of Oz", toujours accompagné de divers artistes pour les illustrations de chaque histoire.



Le tome que j'ai sincèrement le moins apprécié de tous. Et dans l'ensemble, je n'en retiens que les relectures de folklores que je connais peu ou pas. Une collection courte qui puise dans la littérature et la culture l'imaginaire sans jamais réellement briller. Le petit plus vient de la variété du traitement visuel et peut-être que le bas blesse du côté de récits parce que justement les rênes ne sont tenues qu'un par un seul conteur...

En 2007, c'est autour de Spider-Man d'explorer contes et légendes. "Off the Beaten Path" reprend le petit Chaperon Rouge de Perrault, "The Spirits of Friendship" s'intéresse au mythe africain d'Anansi, "Eclipse" s'orientalise en s'inspirant de Tsuchigumo, un yōkai japonais. Enfin, "What You Wish For" puise dans Cendrillon.



La réinterprétation des contes de fée occidentaux fait pâle figure à côté de la relecture du folklore africain et japonais. Elle semble même déplacée par rapport à l'araignée alors que pour les deux mythes, elle en est l'essence même. Bref, un tome à moitié intéressant.

Mini-série de 2006, elle est composée de quatre histoires inspirées du folklore mondial. La première, "The Peach Boy", reprend la légende japonaise de Momotarō, la seconde, "The Friendship of the Tortoise and the Eagle", est une relecture d'une fable africaine à propos d'un aigle et d'une tortue, la troisième, "To Die in Dreams" réinterprète un classique des frères Grimm et la dernière, "Restless Souls", s'inspire des mythes vaudou.



L'ensemble est réimaginé par l'intermédiaire des X-Men et de ses mutants les plus populaires dont le background fait déjà écho à ces récits traditionnels : l'amitié entre antagonistes avec le Professeur et Magneto, le vaudou évident avec le origines cajun de Gambit, etc.



Ça se laisse lire, l'idée est originale et intéressante mais ça reste une lecture anecdotique.

Ce tome contient l'intégralité de Avengers Fairy tales, un chapitre de Spider-man Fairy tales (le premier) et un de X-men fairy tales (le second).



Si vous avez toujours rêvé de lire des versions alternatives de contes de fées avec les héros Marvel en comics, alors ce comics est fait pour vous. L'auteur montre de la finesse en mélangeant les schémas du conte avec la personnalité des héros de sorte qu'aucun des deux ne semble trahi, et montre ainsi que les quêtes initiatiques des uns et des autres ne sont pas forcément si différentes.



J'ai trouvé que le chapitre avec Hank Pym en Gepetto et Vision en Pinocchio était particulièrement bien vu. Celui avec Wanda en Wendy, Steve en Peter Pan, Janet en Clochette et Klaw en Capitaine Crochet marchait aussi bien et était très amusant. Celui sur Xavier et Magneto m'a touchée, mais comme je ne connais pas le conte de l'aigle et de la tortue, je n'ai pas pu m'amuser des parallèles. Celui avec Cassie Lang dans le rôle d'Alice qui grandit et qui diminue a un desin style manga très charmant. Celui avec Jen en Dorothy m'a semblé au début un peu bizarre pour le choix des personnages - j'ai toujours du mal avec Thor en épouvantail - mais avait quelques bonnes idées, et Mary Jane en Petit Chaperon Rouge est très sympathique.



Cela n'a rien d'incoutournable, mais pour ceux qui aiment les contes et les héros c'est une lecture agréable, fraîche, avec une écriture plus astucieuse qu'elle n'en a l'air.

Grandiloquent à défaut d'être cosmique.

Ce qui est certain, c'est qu'il est compliqué de faire plus grandiloquent qu'un crossover qui voit deux empires galactiques se foutre sur la tronche.

Ce qui est certain, c'est que ni les Inhumains ni les Shi'ar menés par Vulcain* ne remportent l'adhésion du lecteur. Ils ont clairement tous torts et on se dit que quelque soit le vainqueur, ça ne va rien arranger. Comme quoi, on a pas attendu Death of X pour avoir des Inhumains tueurs sanguinaires.

Ce qui est certain, c'est que les intermèdes Guardians of the Galaxy, soit dans la mini-série soit dans leur propre série que j'ai lue en parallèle, sont nettement plus agréables à lire. Ce qui est grandiloquent devient cosmique et épique, ce qu'ils vivent est beaucoup plus important que le crossover qui n'est qu'une toile de fond. Pour faire une analogie, c'est un peu comme dans Game of Thrones: des bisbilles pour savoir qui va poser ses fesses sur le trône alors que les White Walkers déferlent sur le continent. Mais en réussi ici.

Ce qui est certain, c'est que lorsque Pelletier s'approche d'Alan Davis, c'est meilleur que lorsqu'il s'en éloigne. Heureusement, il tient plutôt bien le niveau sur les 8 numéros.



*que ce personnage unidimensionnel désormais oublié ait été si important est comique lorsqu'on y pense

Drain

Tome 2



Un final en beauté pour notre protagoniste charismatique !

On en regrette presque qu'il n'y ai que deux tomes.



Toujours aussi agréable au regard, les dessins gardent cette sombre teinte, qui, dans ce second ouvrage, se voit encore plus accentué.



Comme pour le premier tome, toujours autant d'action, si bien qu'il ne nous est pas possible de succomber à l'ennuie dans notre lecture !

Drain



Chinatsu, vampire depuis plusieurs siècles veut se venger... et pour cela, elle n'hésitera pas à jouer de son katana !



L'histoire prenante est ponctuée par des illustrations dans un style plutôt sombre, qui ne fait qu'embellir et accentuer le sujet de la vengeance et du vampirisme.



Les dessins sont à mi-chemin entre le manga, le comics, et la bande dessinée, rendant ainsi cet ouvrage plutôt intéressant dans son style graphique.



De l'action, des vampires et de jolis dessins !

Une super découverte

Malheureusement, l’album est partagé avec le spin off d’un personnage assez mystérieux, Darkhawk. On y découvre ses origines mais aussi son implication décisive dans cette guerre. Le plus embêtant n’est pas que son histoire soit peu intéressante, mais qu’elle soit beaucoup trop longue, au point de nous faire regretter la précédente. Dommage.
Lien : http://www.actuabd.com/War-o..

Les dessins sont bien faits, on retrouve les caractéristiques du manga : visage en triangle, physique avantageux de demoiselles… La bd est assez sombre graphiquement (cela correspond bien à l’ambiance)

L’histoire est assez classique mais efficaces : on nous explique bien qui est Chinatsu, jeune femme d’un clan Ninja au temps des samouraïs qui se retrouve « épargnée » et transformée par un vampire, qui la laisse seule « survivante ». Du coup sa seule motivation est la vengeance, et en attendant le jour J elle s’occupe en exterminant la vermine