J’aurais voulu ne jamais les quitter. Rester dans ses bras pour toujours, blottie contre son torse, ses doigts caressant mes cheveux, les battements de son cœur contre mon oreille : tout va bien, aie confiance, je t’aime. Je t’aime ? Est-ce que je voulais qu’il m’aime ? Oui. Je voulais que quelqu’un m’aime. Et quelqu’un qui risquait sa vie pour vous sauver, n’était-ce pas ça l’amour ? Caleb m’avait sauvée. Cela signifiait-il qu’il m’aimait ? Une part de moi voulait le croire. Croire à un idéal romantique qui n’existait pas. J’avais envie de croire au mensonge. Mais plus que tout, j’aurais voulu que ce ne soit pas un mensonge.