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Critiques de Cale Dietrich (27)
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Si ça s'apprend

J'ai beaucoup aimé ma lecture. Je n'ai pas du tout été gêné par l'écriture à quatre mains que j'ai même trouvées très fluide.



Je ne sais pas si c'était voulu de la part des auteurs mais j'ai vraiment eu l'impression d'être catapulté aux cœurs d'un groupe de Kpop très à la mode. Les thématiques abordées m'ont beaucoup rappelé tout ce que l'on peut lire ou entendre sur ce milieu.



Sur fond d'une belle histoire d'amour on nous parle de la pression, de l'absence de vie privée, du paraître et de la perte de sa propre identité.



Notre duo d'amoureux Zach et Ruben va mettre sens dessus dessous toute cette machine bien huilée pour vivre et préserver leur amour.



C'était une très bonne lecture qui aborde des sujets très importants et au combien d'actualité dans le monde des groupes musicaux.
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Si ça s'apprend

Ruben Montez est un des quatre membres du groupe Saturday avec Zach Knight, Jon Braxton et Angel Phan, managé par le label Chorus Management et Galactic. Ils sont aux Etats-Unis d’Amérique pour leur tournée Months by Years particulièrement épuisante avec pas moins de vingt-sept concerts au cours de l’année et ils se préparent à partir en Europe.



De ville en ville cependant, la belle histoire racontée par leurs agents et relayée par les médias et les réseaux sociaux devient insoutenable pour les quatre chanteurs quand elle devient si éloignée de leur quotidien. En effet, après une soirée arrosée, Zach embrasse Ruben qui a toujours été amoureux de lui ; Zach est complètement bousculé dans ses certitudes, est-il bi ?



Il va falloir du temps aux deux héros pour s’avouer leurs sentiments, s’affirmer et revendiquer leur liberté d’autant que leur ami Angel est aussi oppressé par les exigences de leur compagnie et s’est réfugié dans la drogue.





Sophie Gonzales écrit des romans queer pour jeunes adultes “avec des personnages mémorables, un esprit mordant et un cœur sans fin”. Elle est diplômée de l'Université d'Adélaïde et vit actuellement à Adélaïde, en Australie, où elle exerce en tant que psychologue. Elle est l’autrice de The Law of Inertia, Only mostly devastated, Perfect on Paper et If This gets oout co-écrit avec Cale Dietrich. - source : site de l’autrice SophieGonzalesbooks.com

En France, PKJ a publié en 2022 Un si joli désastre alors que Slalom éditait Perfect on Paper.





Cale Dietrich est un inconditionnel de romans Young Adult et un fan de pop punk. Il est né à Perth et vit maintenant à Brisbane, en Australie. Son premier roman, The Love Interest, figurait sur la Rainbow List de 2018. Si ça s’apprend est son premier roman traduit en français.





Nous retrouvons les thèmes du précédent roman de Sophie Gonzales, Un si joli désastre qui mettait déjà en scène deux jeunes hommes, l’un gay assumé et l’autre écrasé par une homophobie intériorisée, tout l’enjeu était pour le second d’affirmer son identité alors qu’il passait son temps à véhiculer des stéréotypes hétérosexuels et machistes pour mieux cacher son secret. Ici, Isabelle Gonzales et Cale Dietrich mettent en scène deux garçons, l’un est gay et s’assume en tant que tel mais il doit le cacher dans son activité professionnelle de chanteur dans un boysband pour respecter les plans de communication de sa compagnie et l’autre découvre son attirance puis sa sexualité. Les auteurs décrivent avec beaucoup de sensibilité l’évolution des deux personnages mais aussi leur progression dans la découverte de leur corps, de leur sexualité et du plaisir. Si un voile pudique est jeté sur les scènes de sexe, il y a néanmoins des indications sur les explorations successives des deux héros. La psychologie des personnages est fouillée entre le héros volontaire, exigeant mais sous l’emprise d’une mère tyrannique et perverse et le second héros fragile cherchant toujours à satisfaire tout le monde sans jamais affirmer ses besoins et ses désirs. La romance est alors riche en rebondissements, entre les premiers émois, les incompréhensions, les joutes verbales, les premières confidences et les premières disputes.





Sophie Gonzales et Cale Dietrich décrivent par ailleurs le monde du show-business et la fabrique de stars en se basant sur de nombreux témoignages et la manipulation de jeunes gens par des compagnies peu scrupuleuses. Ils décrivent le quotidien d’un boys band dont la vie est organisée non seulement au quotidien dans les moindres détails mais aussi dans la création de personnages médiatiques répondant uniquement à des objectifs de cibles de communication. Les quatre héros sont dépouillés de leur identité, de leur apparence et surtout de leurs caractères pour répondre à des exigences de marketing.



Si ça s'apprend est donc, comme Un si joli désastre, un roman au rythme diaboliquement élaboré pour un effet page-turner assuré, une plongée intéressante dans le monde du show-business mais avant tout un roman psychologique nécessaire : c’est un véritable roman d’apprentissage pour mieux comprendre la nécessité de vivre au plus près de soi en affirmant son identité qu’elle soit gay ou bi comme chacun des héros de ce roman.

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Si ça s'apprend

Ce roman très agréable à lire retrace la folie Boys Bands des années 90 et plaira à tous ces fans boys et ces fans girls qui ont passé beaucoup de temps à fantasmer sur un groupe.

Les membres de ces groupes sont souvent mis ensemble par l’intermédiaire de producteurs, ces jeunes hommes doivent correspondre à certains critères. Même si les fans vous diront que l'essentiel est la musique, Vous l'aurez compris, l’apparence est un élément majeur dans ce genre de production. Dans chaque groupe, il faut un gentil garçon, un mauvais garçon, le timide, le sportif etc. … Et cela est nécessaire afin de plaire à toutes les filles possibles qui choisiront leur préféré selon des critères personnels.

Si ça s'apprend de Sophie Gonzales, Cale Dietrich nous révèle l’envers du décor ce qu’il ne faut surtout pas dire au risque de briser une carrière. Nos deux héros Ruben et Zack sont membres du boy's band le plus populaire des Etats Unis. Saturday, le boys band qui triomphe dans le monde entier. Sur scène et face aux caméras, ils jouent les chouchous des adolescentes ; Ils chantent, ils dansent, ils sont beaux et sexys, ils mettent le feu, en coulisses, ils sont meilleurs amis. Mais la notoriété et, surtout, le contrôle du moindre fait et geste exercé par leur manager leur pèsent, d'autant que Ruben est forcé de garder le secret de son homosexualité. Un soir, les deux jeunes garçons échangent un baiser....... Je vous laisse découvrir la suite

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The Pledge

Quelle déception ! La quatrième de couverture faisant référence à Scream était alléchante, mais le seul point commun avec la saga culte des années 90 est le masque porté par le tueur.



60% du récit se concentre sur les sentiments de Sam envers Oren : Oren est beau et sexy, mais Sam n'est pas certain de vouloir s'engager dans une relation sérieuse, et Oren vient de rompre avec son petit-ami, donc Sam n'est vraiment pas sûr que ce soit une bonne idée, mais Oren est tellement beau et sexy, etc. On tourne en rond pour pas grand chose et si on retirait les pages qui dégoulinent de sentimentalisme bas-de-gamme, on se retrouverait avec un roman de 60 pages.



Ensuite, 30% du récit est encore utilisé pour tirer en longueur un roman qui, autrement, serait réduit à l'état de courte nouvelle : l'auteur y parle encore et encore du traumatisme de Sam et de ses conséquences, avec quelques bonnes couches d'auto-apitoiement (Sam est tellement malheureux, car tout le monde souffre à cause de lui ; sa vie est moche, finie, il n'a aucun avenir et il fait souffrir tout le monde). Les répétitions autour du même thème sont encore une fois au rendez-vous et c'est franchement lassant.



Encore 5% du roman sont consacrés à des sujets n'ayant rien à voir avec le roman d'horreur promis dans le résumé. Et là il s'agit de bien montrer à quel point le roman (et son auteur ?) est "woke" et tolérant : couples mixtes, couples gays, couples gays mixtes,... Ça part d'un bon sentiment et il est très louable d'insérer des sujets tels que ceux-ci dans un roman à destination d'un public jeune, puisque cela permet de les sensibiliser à d'autres formes de couples et de familles que le modèle hétérosexuel traditionnellement représenté en littérature ou autre. Mais là encore, l'auteur en fait trop, à tel point qu'on en arrive presque à la parodie. A certains moments, j'ai eu l'impression que l'auteur avait rédigé son texte avec une check-list à ses côtés et en cochant au fur et à mesure les petits éléments qu'il voulait ajouter dans son texte : des ados LGBT ? Check ! Un couple gay ? Check ! Un homme séparé de son épouse et en couple avec un autre homme ? Check ! Deux hommes élevant les fils de l'un d'entre eux ? Check ! Un homme noir en couple avec un homme blanc ? Check ! Un prof de yoga fan de smoothies ? Check ! (ce dernier point pour vous dire jusqu'où vont les clichés.) Du coup, ce qui partait d'une bonne intention ne semble pas crédible du tout : Cale Dietrich semble avoir inséré ce genre de sujets dans son récit parce qu'il sont "vendeurs" et qu'ils vont plaire à un certain public. Or, une réflexion plus profonde sur les orientations sexuelles des ados et sur les couples LGBT aurait été possible, mais cela aurait demandé plus de travail sur les personnages et sur l'intrigue, ce qui n'est pas le cas ici. On reste dans la superficialité du début à la fin : personnages, intrigue, situations, rien ne va.



Et puis, enfin, les 5% restants parlent du tueur et de sa traque de certains personnages secondaires du roman. Mais là aussi, on est loin de l'effet escompté. Les scènes en question sont bâclées, souvent peu crédibles, mal introduites et mal conclues. Une fois encore, on nage en plein délire, car lorsqu'on apprend l'identité du tueur, on se rend compte qu'il est parvenu à certains moments à maîtriser des gars bien plus forts que lui physiquement et à les massacrer. Alors, je veux bien que tout ne peut pas être réaliste dans une oeuvre de fiction, mais vous imaginez Mimie Mathy se lancer dans une lutte contre Arnold Schwarzeneger ? A votre avis, qui mettrait l'autre K.O. ? Eh bien, pour Cale Dietrich, Mimie Mathy l'emporterait haut la main ! (je tiens à préciser que je n'ai rien contre Mme Mathy, que je trouve adorable, contrairement à Schwarzeneger. C'est juste une comparaison pour vous donner une idée du peu de logique de la chose.)



Au final, on est très loin du roman inspiré des slasher movies qu'on nous promet dans le résumé. Ce roman est juste une bluette LGBT avec quelques pages de très mauvais suspense.
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Si ça s'apprend

Pour le challenge Escapades Littéraires, il y a un défi qui est de lire un livre LGBTQIA+, le problème c’est que dès que j’en ai un, je le lis… J’étais partie pour prendre un autre livre mais ça m’a embêté de payer 18€ pour un livre de 250 pages donc j’ai regardé un peu ce qu’il y avait et je suis tombée sur celui-ci. Je ne connaissais pas du tout et n’en ai pas entendu du tout parler. Il est sorti depuis le 22 juin et c’est bien dommage qu’on en parle pas plus parce que c’est une vrai lecture doudou mais avec de beaux messages et très engagé.



Ruben et Zach sont tellement adorables ! J’avais envie de les protéger pour qu’ils ne souffrent pas de tout ce qui arrivait. J’ai beaucoup aimé Angel et Jon aussi, d’autres personnalités mais tout autant touchant. L’univers du showbiz n’est vraiment pas simple surtout quand on commence jeune. On ressent très fortement la pression, les attentes, les obligations,…



Toute l’histoire tourne autour de l’homosexualité, le coming-out, le regard et jugement des autres, l’obligation d’avoir une certaine image en public, le fait d’être parfait et respecter les attentes. C’est prenant mais aussi horrifiant de voir tout ce qu’ils subissent et ce de manière insidieuse en plus. Le pire c’est que c’est réel, cela est déjà arrivé et arrivera encore malheureusement. C’est pour ça que ce genre de roman est important. Et puis il fait tellement de bien à lire, pourquoi s’en priver ?
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Si ça s'apprend

Saturday est le boysband qui cartonne, créé et dirigé de main de maître par la maison de disques. Ils sont beaux, ils sont sexys, ils chantent, ils dansent, ils sourient, ils sont actifs sur les réseaux, entre photos "volés", storys et interviews. Leur vie, c'est la musique, l'argent qui leur permet d'acheter notamment des maisons à leurs parents, les fans qui hurlent et les acclament dès qu'ils apparaissent, les voyages aux quatre coins du monde pour faire ce qu'ils aiment par dessus tout : chanter et danser.



La vie de rêve. Sauf que...



Ruben, Zach, Angel et Jo sont quatre garçons tout juste majeurs, célèbres depuis déjà 2/3 ans, sont de parfaits petites marionnettes dirigées par Chorus, le big boss.



Ruben est gay et n'a pas le droit de faire son coming-out. Pas vendeur. Et si sa mère le soutient dans sa sexualité, elle lui met une pression monstrueuse sur les épaules au niveau de ses performances artistiques.



Zach rêve d'écrire ses propres chansons mais n'a pas le droit de le faire, il doit juste chanter les chansons du groupe, un style qui lui convient de moins en moins.



Angel est un électron libre, sexy, plein de vie, dont la prod a réécrit l'histoire, la personnalité et même le prénom.



Jon, garçon plutôt pudique et réservé, habitué à obéir, est vendu par la prod comme le gars sexy qui doit en permanence faire monter la température et les ventes de disques... comme une certaine forme de prostitution, encore plus dramatique à vivre pour lui que son propre père est leur manager...



Leur seule force, c'est leur amitié, solide, sans failles, ils se soutiennent, se comprennent, ils vivent les mêmes choses, en collectivité, tellement proches les uns des autres depuis le début.



Et un soir, Ruben et Zack s'embrassent...



Un baiser qui va tout changer, comme une minuscule petite étincelle qui va devenir un brasier qui va ravager la mécanique si bien huilée par Chorus.



J'avoue que j'ai mis un moment à entrer dans le roman. Les réactions de Zach m'agaçaient au plus haut point, à ne pas être capable de prendre une décision, à dire toujours oui au dernier qui a parlé, à souffler le chaud et le froid sur Ruben. Et puis d'un coup, j'ai réalisé (ça doit être la chaleur qui m'a ralenti les neurones...), que ces quatre garçons dans le vent (désolée ...) ne sont finalement que des gamins entrés dans un système qui a certes réalisé leurs rêves mais qui les a broyés pour les recracher façonnés de manière à être le plus rentable possible. Et en fait, ce roman décrit pas mal, à mon avis (sans être une experte en la matière, on a souvent entendu des histoires un peu similaires), le mécanisme et le marketing mis en place pour pomper le maximum de fric aux fans.



Les garçons n'ont finalement le droit de rien faire, ne choisissant même pas leurs coupes de cheveux ou leurs fringues, ils voyagent certes dans le monde entier mais ne sortent pas des bus qui les trimbalent d'interviews en concerts, tout est prétexte à publication sur les réseaux pour faire monter les ventes, la dépendance à la drogue de l'un d'entre eux est soigneusement ignorée par la prod pour préserver le spectacle et les ventes.



J'ai aimé la relation des quatre garçons, ensemble jusqu'au bout de l'histoire, l'histoire entre Zach et Ruben est plutôt mignonne, et même si je me dis que rien n'est vraiment réglé à la fin (les psys vont récolter quatre clients pour de longues années de thérapie...), j'ai passé un moment plutôt agréable avec Saturday. La fin est un peu abrupte, mais laisse à chacun les coudées franches pour imaginer la suite.



Bref, une jolie surprise que cette romance, dont l'histoire est peut-être un peu longue à vraiment démarrer, mais qui met le doigt sur l'autre côté des paillettes et des lumières du showbiz.
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Si ça s'apprend

Après avoir lu Perfect on Paper et Un si joli désastre, Sophie Gonzales est devenue une de mes valeurs sûres. Ses romans sont des YA avec de la représentation et de beaux messages d'espoir. Elle a écrit Si ça s'apprend à 4 mains avec Cale Dietrich, auteur encore peu connu en France.



Si ça s'apprend est une romance contemporaine queer entre 2 garçons issus d'un boy band mondialement connu. Le groupe s'appelle Saturday, ils sont 4, leur image est contrôlée dans le moindre détail par l'équipe du groupe. À chacun de leur passage, des centaines de fans les attendent, ils ne peuvent plus se déplacer sans gardes du corps. Un soir, Ruben et Zach échangent un baiser. Ruben sait qu'il est gay depuis plusieurs années mais l'équipe du production l'empêche de faire son coming-out. C'est tout nouveau pour Zach, mais lui aussi voudrait révéler leur histoire au grand jour. Combien de temps vont-ils pouvoir vivre cachés ?



Quand j'ai vu boys band et romance, j'ai absolument voulu lire ce livre ! J'ai adoré l'ambiance dans les coulisses, sur scène, avec les fans etc. Ce livre nous montre la réalité de l'industrie musicale, tout n'est pas fait de glamour et paillettes, c'est une énorme usine où on peut très vite être remplacé.



Je me suis beaucoup attachée à Ruben et Zach. Leur histoire est très touchante, leurs réflexions autour de leur sexualité sont très pertinentes et font beaucoup réfléchir le lecteur. Dommage que les deux autres membres du groupe soient moins développés, j'aurais aimé en savoir plus sur eux.



Le point faible de ce roman c'est le rythme que j'ai trouvé plutôt inégal. Il y a des passages un peu plus lents et répétitifs. Je retiendrais surtout les beaux messages inspirants et plein d'espoir que les personnages nous transmettent.



Ce livre c'est un mix entre Heartstopper et le boys band du film d'animation Alerte Rouge ! 🎶
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Si ça s'apprend

Ruben, Zach, Angel et Jon sont membres du célèbre boysband Saturday. Très proches, les deux premiers finissent par s'embrasser et commencent à avoir des sentiments l’un pour l’autre. Déjà surmenés par le quotidien à cent à l'heure du groupe, Ruben et Zach vont devoir faire face aux obstacles que leur propre management va mettre sur leur route afin de pouvoir révéler leur relation au grand jour.



Le synopsis de départ est digne des fanfictions que je lisais plus jeune. Autant dire que je n'avais qu'une hâte, plonger dans le roman et redevenir ado le temps d'une lecture.

Les chapitres alternent les deux points de vue de Zach et de Ruben ; on y suit leur quotidien, entre les répétitions, les concerts, les interviews, les moments de repos à l'hôtel, … Le roman montre toute la pression et la fatigue ressenties par les membres du groupe, même s'ils sont en train de vivre leur rêve, et, surtout, le contrôle de leur management. Que ce soit en termes d'image ou de direction artistique, au final, les garçons de Saturday n'ont pas leur mot à dire. Chacun a son rôle au sein du groupe et pas question de modifier quoi que ce soit, même si ça ne correspond pas à leur vraie personnalité. Résultat : ils sont coincés.

On observe alors naître la relation entre Zach et Ruben, on suit leur évolution et toutes les complications que cela entraîne - notamment parce que leur manager leur fait bien comprendre que cette histoire ne peut pas sortir au grand jour. Les raisons évoquées sont bancales et les deux jeunes hommes vont se retrouver pleins d’incertitudes, obligés de se cacher.

Le roman se laisse vraiment lire tout seul et les plumes des deux auteurs sont agréables et prenantes ! Au-delà de la romance (au scénario 100% cliché, mais on est là pour ça), Si ça s’apprend aborde des thèmes plus profonds comme par exemple l’addiction ou encore les relations parentales compliquées.



Le tout en fait alors un très bon moment de lecture !
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Si ça s'apprend

Je remercie les éditions Pocket Jeunesse pour m'avoir permis de lire ce roman via la plateforme NetGalley.



Depuis quelque temps, j'essaye de sortir de ma zone de confort. La romance n'étant pas mon genre de prédilection mais l'intrigue ayant attisé mon intérêt, je me suis lancée dans cette lecture.



Ce n'est pas la romance en elle-même qui m'a plu mais plutôt les messages qu'elle transmettait. La relation entre Zach et Ruben évolue avec beaucoup de sensibilité. Tandis que le premier découvre une nouvelle facette de sa sexualité, le second n'attend que l'occasion pour pouvoir assumer la sienne aux yeux du monde. Ils ne sont pas au même niveau de leur introspection personnelle. C'était intéressant de voir ces deux parcours de mêler l'un à l'autre sans s'imposer de pression.

Leur environnement ne les aide pas. Leurs vies ne semblent plus leur appartenir. On leur a créé un personnage de toutes pièces. Angel m'a fait beaucoup de peine face à cette manipulation. J'aurais voulu que cet aspect de l'histoire soit encore plus mis en avant.



Bémol : Le rythme est inégal. J'y ai trouvé beaucoup de longueurs et de répétitions. Cela est dommage car cela m'a sorti par moment de ma lecture.



En bref, même si la romance n'est toujours pas ce que je préfère, j'ai trouvé que ce roman transmettait des messages importants.
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Si ça s'apprend

Troisième roman de Sophie Gonzales que je lis et première découverte avec Cale Dietrich. le résumé m'a tout de suite fait penser à I was born for this d'Alice Oseman. Et même si les deux titres ont certains points communs, ils abordent certains sujets de manières un poil différent.



On est dans un contexte où l'on suit un boys band composé de jeunes garçons, qui ont tout juste 18 ans. Ça parle du milieu du showbizz de manière brute et surtout dans sa noirceur : condition de travail, drogue, alcool, privation de liberté, image de marque, mensonge, manipulation d'image. Et plus précisément dans le contexte du roman : de l'homosexualité quand on est une célébrité et le coming-out.



J'ai vraiment aimé le ton du roman, où l'on voit petit à petit les quatre membres plongés et ne plus supporter la pression qu'ils ont, surtout à leur âge. Mais les deux auteurs arrivent quand même à montrer quelque aspects positifs à ce monde, même si minoritaire par rapport au négatif qui les frappent de plein fouet et qui montre les requins que peuvent être les maisons de disque surtout concernant des groupes dont l'image doit être le plus beau et lissé au possible pour plaire à la majorité et ne froisser personne.



La romance est mignonne même si j'avoue avoir eu du mal avec Zach pendant pas mal de temps du roman. Même si je comprends certaines de ses réactions et envie, le manque de communication assez flagrant qu'il y a au début entre Zach et Rubens m'a beaucoup frustré. Mais heureusement, une fois ces moments-là passé, j'ai beaucoup plus apprécié, surtout que j'aime beaucoup la tournure de l'histoire et de deux autres membres du groupe, qui ne sont pas autant en retrait que je l'aurais penser même si j'aurais bien aimé voir plus Jon que j'ai vraiment aimé.



C'est un petit roman qui se dévore rapidement et dont j'ai beaucoup aimé suivre le milieu dans lequel se passe l'histoire.
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Si ça s'apprend

Le résumé de ce livre m'a beaucoup attirée, car j'ai toujours été fan de groupes et que j'ai toujours trouvé qu'on en demandait beaucoup aux artistes. Les fans ne sont pas stupides, il est difficile de manquer certains moments de surmenage, ou de ne pas voir à quel point tout est contrôlé par les managements…



J'ai trouvé les personnages de Zach, Ruben, Jon et Angel très bien construits, avec chacun leur personnalité, et très complémentaires. Ils sont attachants et on a envie que tout s'arrange et se termine bien, pour tous. Évidemment, je ship Zuben de tout mon cœur !



Si j'ai eu un peu de mal avec la première moitié du livre, je comprends que les choses doivent se mettre en place pour que les lecteurs comprennent à quel point la pression est parfois étouffante et combien certaines célébrités – surtout les jeunes – ne sont pas libres de leurs mouvements. Ne serait-ce qu'un geste, un regard, une coupe de cheveu, un vêtement… Tout est calculé et honnêtement, ça fait peur.



J'ai adoré l'évolution des parents, aussi, même s'il y en a qu'on voit moins que d'autres. Il y a tous les genres : ceux qui soutiennent leur enfant quoi qu'il arrive, ceux qui critiquent, ceux qui sont là mais pas assez, ceux qui sont trop présents… Je trouve qu'il y a vraiment une bonne représentation, c'est très diversifié. Idem, j'ai aimé que le groupe compte un membre avec des origines espagnoles, un autre avec des origines asiatiques… Ça fait du bien, en plus de l'histoire queer !



Je recommande pour passer quelques heures de détente, au bord de la piscine par exemple.
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Si ça s'apprend

Découvrez l'envers du décor du showbiz avec Zack et Ruben ! Ils sont musiciens dans le même groupe à succès, leur amitié ne cesse de grandir. Lorsque leurs sentiments l'un pour l'autre s'intensifie, leur manageur ferra tout pour garder le secret afin de préserver l'image qu'ils donnent aux fans.



Accepteront ils de vivre cachés ?



Une lecture coup de poing et coup de cœur !
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Si ça s'apprend

Très agréablement surprise par cette lecture ! « Si ça s’apprend » est une romance queer qui fait vraiment plaisir car elle traite énormément de thématiques annexes intéressantes sur la gestion de notoriété, les abus et pression subis par les artistes, les relations amicales, l’addiction. Et tout est traité de manière fluide et juste. Côté romance c’est adorable, doux, mignon. Les enjeux du couples sont réels et bien choisis ce qui les rends d’autant plus vrais et donne envie de ne pas s’arrêter de lire. J’ai particulièrement apprécié que l’intimité soit évoqué sans donner lieu à des scènes fétichisantes ce qui est malheureusement trop peu courant.
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Si ça s'apprend

Sujet très intéressant de la gestion de l'homosexualité quand on est une personne publique.



Par contre, les questionnements que se posent les personnages sont ceux d'adolescents / jeunes adultes. Je n'ai plus l'âge du lecteur cible, du coup je n'ai pas accroché à ces questionnements. Le rythme du récit est très lent et on tourne en rond.



Je n'ai pas non plus été surprise lors de cette lecture, j'ai préféré abandonné au bout de 150 pages.

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Si ça s'apprend

Cette histoire nous en apprend plus sur le côté sombre de la célébrité et de l’influence, c’était très touchant tout au longe du livre et les remises en question des personnes m’ont moi même remise en question 🥲 j’ai adoré livre ce livre et je peux même affirmer l’avoir dévoré en une journée, je ne l’ai pas posé !









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Si ça s'apprend

Un énorme coup de cœur ! J’ai adoré ma lecture, qui m’a captivée jusqu’au bout, je tenais absolument à connaitre le sort de nos personnages ! Ces derniers sont d’ailleurs bien construits, très vivants et attachants.

J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman, tout d’abord attiré par la romance queer. Mais tout comme dans Un si joli désastre, ce n’est pas le seul contenu du livre. Chacun des personnages à ses propres défis à relever, et l’ouvrage dénonce la dureté du show-business sur les jeunes artistes. Cette lecture m’a d’ailleurs un peu fait penser a un groupe de k-pop qui a lui aussi rencontré des difficultés avec son label, preuve que malheureusement ce roman est bien ancré dans la réalité.

En tout cas je suivrai avec attention toutes les nouvelles parutions de cette auteure !

Merci beaucoup à l'éditeur et à NetGalley de m'avoir permis de lire ce roman en service presse!
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Si ça s'apprend

Jon, Ruben, Angel et Zach sont les membres de Saturday, un boys band à la popularité grandissante. Seulement, tout n'est pas rose dans cet univers de paillettes et de strass.



J'ai beaucoup aimé cette histoire qui a, à mes yeux, beaucoup de points positifs. Chaque membres du groupe à sa propre personnalité bien distincte, ce qui permet de les différencier sans problème. Les relations avec les parents qui pour certains sont toxiques. Entre la mère de Ruben qui ne fait que mettre en avant ses soi-disant défauts, et le père de Jon qui est le manager du groupe et pour qui le business passe avant la bien-être de son fils.



La descente aux enfers d'Angel, qui démontre la fragilité de certains de ses enfants stars. Et puis la relation de Zach et Ruben. Je l'ai trouvé très mignonne, même si j'ai trouvé que Zach accepté assez vite sa bisexualité.



J'ai quelques regrets cependant. J'aurai aimé un épilogue quelques mois ou années plus tard pour voir où en est le groupe, pour voir comment ils ont fini par s'en sortir. Mon côté romantique aurait aimé lire la chanson écrite par Zach pour Ruben. Et d'ailleurs, c'est quelque chose qui m'a un peu manqué dans cette histoire. On est dans un univers musical et si on a des titres de chansons de Saturday cités à droite et à gauche, on a aucune parole, ce qui aurait pu donner un peu plus de profondeur. Ou au moins une playlist de chansons existantes à écouter en même temps que la lecture
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Si ça s'apprend

L'amitié qui unie les membres du groupe est pure, forte et sincère. Ils n'ont pas de lien de sang, mais ils sont pourtant unis comme des frères.



Ce roman m'a vraiment chamboulé et il m'a permis une remise en question quant à ma vision du monde de la musique.



A l'heure de la recrudescence des groupe de K-Pop, il nous donne un sacré claque ! En effet, il nous montre l'envers du décors, ou comment ces artistes sont utilisés et considérés comme de simple objet ramenant de l'argent.



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Si ça s'apprend

Ruben, Zach, Angel et Jon sont les membres du groupe de musique Saturday. Ruben a toujours eu un crush sur Zach mais l’a caché. Ils sont meilleurs amis et pour rien au monde il voudrait changer cela. Jusqu’au jour où il se retrouve à dormir dans le même lit, Zach va perdre ses repères et l’embrasser…

Un classique en histoire d’amour mais très bien amené et écrit et qui aborde un autre thème très important : l’industrie musicale et à quelle point elle se permet de diriger un groupe telles des marionnettes.

Une magnifique rébellion et une très belle histoire d’amour, évoquant l’homosexualité, la bisexualité, le coming out, les relations avec les parents, le besoin de communiquer et de s’affirmer.

Bref, une pépite.
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Si ça s'apprend

J’avais extrêmement hâte de découvrir cette histoire d’amour qui se passe dans un boys band. Il faut dire que la promotion a su me convaincre et me donner envie. Je suis ravie que cette lecture est été à la hauteur de mes attentes.



Le contexte est vraiment immersif, on plonge directement dans l’ambiance du groupe avec les descriptions des concerts, des interviews, des hôtels, de la tournée... J’ai adoré cet aspect vraiment bien décrit dans le livre.



Il m’a fallu quelques chapitres pour placer chaque personnage, qui ont chacun des personnalités très différentes. L’histoire se concentre plus sur la romance entre Zach et Ruben mais les autres membres du groupe aussi sont très attachants.



La romance non plus ne m’a pas déçu, il y’avait juste ce qu’il fallait entre la tension, les petites disputes et les sentiments. Le coming out tient tout de même une place centrale dans le récit mais j’ai bien apprécié la relation secrète, même si le but est que nos personnages puissent s’en défaire.



L’histoire traite en parallèle du contrôle et du pouvoir du management sur nos héros, on y voit la pression qu’ils subissent et l’envers du décor du groupe. J’ai beaucoup aimé cet arc dans l’intrigue, ce sont des sujets d’actualité, qui sont malheureusement vrais pour beaucoup de groupe composé de jeunes artistes. J’espère que ça pourra permettre de libérer la parole et de faire prendre conscience à certains fans aussi.



J’ai bien sûr relevé les petites références aux fanfictions One Direction que je pouvais lire plus jeune. Ça m’a rendu nostalgique. Mais on oublie vite la comparaison pour laisser place à Zach et Ruben qui sont tout aussi uniques.



Je vous recommande vivement cette lecture, vous allez forcément passer un bon moment.
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Qui pisse contre le vent, se rince ....

le nez
les dents
les joues

10 questions
31 lecteurs ont répondu
Thèmes : dictons , proverbesCréer un quiz sur cet auteur

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