Österman m'a toujours fait penser à l'un de ces arbres courbés par les intempéries, qui poussent sur les îlots de l'archipel. Un corps fort et noueux, mince, presque décharné, et marqué par le vent qu'il affronte sans cligner des yeux. Je ne l'ai jamais vu autrement qu'avec son ciré bleu et ses cheveux argentés coupés court.