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Critiques de Camille Deslauriers (3)
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Ce que je sais des berges

Tout d’abord, un grand merci aux éditions de la Pleine lune et à la masse critique Babelio, spécial québécois, pour l’envoi de ce recueil de nouvelles.

Écrit à trois voix, ce recueil collectif s’inspire du lieu-dit la pointe aux Anglais et des îles environnantes du Bas-du-fleuve. Le Bic et Rimouski sont également mis à contribution. Les trois autrices, Valérie Provost, Joanie Lemieux et Camille Deslauriers, sont distinctes dans leur écriture mais tellement au diapason pour se relancer d’une berge à l’autre.



Certains fils conducteurs forment la trame des courts récits dont un vieux piano sur la grève, une bibliothèque de survie dans une grotte de l’île au Massacre, film expérimental d’un cinéaste, etc. Chaque nouvelle vit par elle-même mais le talent des trois autrices et les contraintes qu’elles se sont données, apportent une unité et un résultat remarquable. J’ai souvent été bernée par l’écriture et grâce à la table des matières, j’ai repéré qui a écrit quoi.

Pour moi qui connaît ce coin de pays, c’est un un langage poétique qui m’enchante. J’entends le bruit du ressac et j’imagine très bien la nuit noire et le coucher du soleil si unique. Chaque nouvelle m’a inspiré une réflexion et quelques photos noire et blanc, parsemées ici et là, complètent le plaisir.



La nouvelle très courte, Dire adieu, est très touchante. Aux lieux aussi il faut dire adieu, tout un apprentissage. « Tu es partie depuis trente ans. Vrai. Mais en fondant ailleurs ta propre famille, tu ne renonçais pas la maison de tes parents. »

La Banquise est très actuelle, représentative d’une forme d’immigration régionale. « Nous avions cette chose en commun, indépendante de nous, mais qui pourtant nous appartenait : notre mère venait d’ailleurs. D’une certaine manière, nous portions toutes deux le déracinement de celles qui nous avaient emmenées ici. »



Il y a du talent chez ces trois femmes qui méritent que leur recueil de nouvelles soit connu et diffusé. Un beau coup de cœur!
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Eaux troubles et autres embruns

Ce livre me laisse perplexe à plusieurs égards:

Même si le public cible devrait être les "ados", ce n'est pas tous les ados qui pourraient le lire aisément. En effet, il faut un certain niveau de culture pour connaître Rimbaud ou Beaudelaire, citation en début de chapitre, ou Ophélie. Ceci me porte à croire que le roman est destiné aux ados d'école privé, puisque leur programme culturel est souvent plus étoffé que celui que l'on retrouve dans les écoles publiques (au Québec du moins).

un autre point est la simplicité avec laquelle le texte est écrit... Dans le mauvais sens. L'auteure détient un doctorat en études françaises, est professeure d'université et pourtant, elle fait l'usage à la pelle de figures de style simples comme la répétition et la métaphore. Conséquence, elle rate l'occasion d'élever son texte à un niveau supérieur.

l'autre aspect qui m'énerve un peu est la redondance des sujets typiquement "adolescents": l'anorexie, le manque de confiance en soi, l'intimidation, l'orientation sexuelle, etc. Tous des sujets exploités à maintes reprises, mais comme le texte est banal, et que les clichés sont exploités (une ballerine anorexique, une ado qui vient de se faire laisser parce qu'elle ne veut pas coucher, une "gosse de riche" sans scrupule etc.) amplement nous ne sommes pas nécessairement choqué par les histoires ou les propos.

Mon dernier point est la crédibilité des personnages. Élèves las, avec un jemenfoutisme flagrant qu'on envoie sans cesse chez le directeur. Je ne dis pas qu'aucun éleve dans le secteur privé ne se fait envoyer chez le directeur, mais ces gens ont des comptes à rendre, une pression de performance et des notes à atteindre. Or, ce n'est pas vraiment l'impression que l'on a en lisant les descriptions...
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Eaux troubles et autres embruns

Dans le cadre de la première masse critique Québec, j’ai eu le privilège de lire Eaux trouble et autres embruns de Camille Deslauriers. En 2011, cette nouvelliste a obtenu le prix des enseignants AQPF-ANEL pour son recueil intitulé Eaux troubles. Il s’agit donc d’une réédition à laquelle s’ajoute 10 nouvelles inédites.



L’écriture est simple, sans fioriture et les chapitres courts. Malheureusement je n’ai pas embarqué dans ce projet littéraire. J’ai trouvé l’ensemble de qualité inégale. Si certaines histoires m’ont plu d’autres m’ont ennuyé. Certes les thèmes abordés sont universels à cette période de notre vie, tel que les relations familiales, l’amitié, la sexualité et l’imagination, je ne me suis pas reconnu dans cet univers. Je suis restée quelque peu indifférente au sort réservé à ces personnages. Dommage.

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