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Critiques de Carine Rabier-Poutous (22)
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Theophilos

La Rome antique au cours du premier siècle de l'ère chrétienne. Le personnage principal, Théophilos, est un médecin grec, féru de philosophie gréco-latine auquel l'auteur attribue le rôle de père adoptif du futur évangéliste Loukas. C'est donc un roman historique très sérieusement documenté, d'un style agréable et soigné, presque entièrement conçu sous la forme d'un journal. Les différentes régions sont habilement évoquées et les échanges respectent la didactique de l'époque avec des rencontres et des portraits bien évoqués. Je classe les romans historiques en plusieurs catégories : il y a les romans « purs » où un personnage, un événement, issus directement de l'étude historienne, sont mis à l'honneur, « enrobés » pour permettre de mieux les appréhender ; les romans d'aventure, où l'histoire est là pour fournir un cadre picaresque à l'intérieur duquel se développe l'intrigue (dixit ce cher Alexandre Dumas : « Il est permis de violer l'histoire, à condition de lui faire un enfant ») ; les récits dont la valeur historique n'est qu'un prétexte pour permettre à l'auteur d'exposer ses idées, ses convictions ou ses états d'âme, parfois ses critiques reportées du monde contemporain ; enfin, de ces romans incroyables dont la symbiose avec l'époque est telle qu'en faisant oublier l'idée de fiction, elle permet de s'immerger totalement dans l'époque concernée, mieux que ne pourrait le faire une savante analyse (et les ouvrages qui m'ont le plus transportée dans ce genre sont ceux de Zoé Oldenbourg). Bien sûr, certains romans peuvent relever de plusieurs de ces catégories et je dirais que Théophilos a presque atteint la dernière catégorie tant son auteur se révèle fasciné par ce début du christianisme, alors qu'en fait, il serait plutôt adepte de l'avant-dernière car tout, dès le début, amène à la conversion finale du personnage principal. Ce long cheminement vers la foi, avec ces oppositions de la logique latine, n'est là que pour mieux expliquer le bonheur qu'il peut y avoir à y renoncer et on sent que c'est la conviction profonde de l'auteur. Sur ce sujet, j'ai préféré les ouvrages de Mika Waltari, mais Théophilos est un bel ouvrage, à conseiller à ceux qui s'intéressent aux balbutiements du christianisme et à la destiné des premiers convertis.

Merci à Babelio, dans le cadre de Masse critique, et aux éditions Salvator pour m'avoir procuré ce roman : il y a quelque chose de magique de recevoir un livre, comme ça... dans son courrier.
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Theophilos

Une lecture faite dans le cadre de l'Opération Masse critique (merci à Babelio et aux éditions Salvator), dans un genre dont je ne suis pas coutumière et sans doute un peu éloignée.



Ecrit par un auteur chrétien et publié par un éditeur dont la «mission est donc de faire connaître en quoi la Révélation de Dieu dans notre histoire change radicalement le goût et la finalité de la vie entière », ce roman historique raconte l'histoire de Théophilos, dédicataire de l'Evangile de Saint-Luc. L' auteur imagine que Théophilos est le père adoptif de Luc, médecin en Crète, nourri à la philosophie gréco-romaine, féru de raison, et confronté à la conversion de son fils à une religion qui ne s'appelle pas encore le christianisme.



Le livre se divise en trois parties, assez radicalement différentes. La première, qui m'a beaucoup plu, est le portrait assez réussi d'un médecin humaniste de l'Antiquité, généreux, ouvert, adorant sa famille, qui s'interroge dans un journal intime sur la personnalité de son fils adoptif et cherche à comprendre le pourquoi de son adhésion à un culte étrange. Le personnage aimant, cultivé, attentif est extrêmement attachant et crédible, j'ai particulièrement apprécié son rapport au vieillissement. Le lecteur francophone ne peut manquer, à mon avis, de faire le rapprochement avec les Mémoires d'Hadrien. Même si l'auteur n'a pas la profonde érudition et l'élégance d'écriture de Marguerite Yourcenar, les deux personnages sont assez proches, dans le temps et dans les références.



Dans la seconde partie, Théophilos rejoint son fils en Palestine, et part sur les traces de Jésus, pour apprécier par lui-même la véracité des témoignages sur la vie du Christ, en s'appuyant sur la raison. Le ton devient alors très différent, on quitte l'intimité d'un homme pour une réécriture de certains passages des évangiles, du point de vue de quelques témoins. Quelques portraits sont très réussis, l'auteur parvient sans mal à recréer l'ambiance de l'époque, mais dans l'ensemble, il m'a semblé que le texte n'ajoutait rien à des épisodes déjà très connus... Par contre, la sincérité et la conviction de l'auteur sont tout à fait perceptibles, et fort sympathiques, mais elles discréditent quelque peu le discours de Théophilos, qui, lui, refuse d'adhérer à quelque chose qui est du domaine de la foi...



La dernière partie, dans laquelle Théophilos se convertit suite à des rêves plus ou moins miraculeux m'est restée étrangère, je ne suis pas sûre d'avoir saisi la portée de toutes les idées évoquées... Sans doute faut-il être croyant pour réellement comprendre.



Bref, un roman à recommander aux croyants qui veulent comprendre l'époque des premiers chrétiens, et aux non-croyants qui cherchent une approche facile du « mystère de la foi ». Quoique ce livre soit assez dense !
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Theophilos

Théophilos, sage médecin crétois s'inquiète pour celui qu'il a élevé comme un fils, son bien-aimé Loukas. Le jeune-homme voyage à travers le monde, il a mis en réserve son métier de médecin et s'intéresse à la vie d'un certain Yeshoua dont il a entrepris d'écrire l'histoire.

Le vieil homme voit d'un mauvais oeil, l'attachement de Loukas à cette nouvelle secte.

Il entreprend un voyage pour le retrouver et enquête à son tour sur ce Yeshouas en interrogeant ceux qui l'ont connu et cotoyé.



La première partie, un peu longue (j'ai été tentée d'abandonner) pose le "paysage", l'empire romain, la vie dans les terres conquises, ce que c'est d'être un letttré en ces temps reculés et pose la sagesse et la justesse de raisonnement du narrateur, Théophilos, les pré-requis pour que les recherches de celui-ci soient prises au sérieux.

Une deuxième partie, plus rapide et très intéressante, avec sa galerie de personnages pittoresques et de témoignages.

De la fin je ne dirai rien....



Instructif et bigrement intéressant!

Ne pas se laisser décourager par la première partie.
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Le jardin noir

Raphaël et Véronique semblent former un couple bien assorti : tous deux carriéristes, ne voulant pas d'enfants, aimant faire la fête avec leurs amis, ayant une certaine estime d'eux-même. Mais voilà qu'un soir, peu de jours avant de partir en déplacement, Raphaël annonce à Véronique qu'il en aime une autre. Le week-end se passe mal. Véronique décide de prendre une dizaine de jours de congés pour faire le point.



C'est un roman très introspectif. Passée la soirée de scène de ménage, le roman est alors centré sur les pensées et les quelques actions de Véronique. Raphaël a droit à quelques chapitres mais dans une moindre importance.



C'est à la fois psychologisant et philosophant : Véronique revient sur son enfance, sur le personnage hautain et supérieur qu'elle s'est créé, sur sa relation avec Raphaël. Elle découvre la solitude, le fait d'avoir du temps pour soi. Cependant, elle ne semble pas trouver de réponse stable, définitive.



Le style rend bien cet aspect réflexif avec certains passages qui suivent le cheminement de la pensée. Les paragraphes sont assez courts cependant l'essentiel y est dit.



Les deux personnages sont de classes sociales aisées et le décor est parfaitement planté, peut-être un peu trop même.



A part quelques passages un peu émouvants, quand Véronique semble se laisser aller, j'ai trouvé qu'elle restait assez froide et j'ai eu du mal à éprouver de la sympathie pour cette femme qui traverse pourtant quelque chose qui la bouleverse profondément.



Merci à Babelio pour cet envoi.
Lien : http://vivelesbetises2.canal..
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Le jardin noir

Histoire d'un couple de trentenaires qui se déchire après 10 années de mariage, Le Jardin Noir est avant tout le récit d'une libération intérieure, de la renaissance humaine et spirituelle d'une jeune femme, Véronique. Mariée à Raphaël, ils forment ensemble, en dignes héritiers de mai 68, un couple libre et sans contrainte, essentiellement soucieux de tirer de leur vie un maximum de jouissance. Véronique a pour priorité la quête du plaisir et de tout ce qui peut le lui procurer, en premier lieu son travail dans le monde des affaires auquel elle se livre corps et âme. Prête à tout pour réussir, elle excelle dans l'univers du conseil et ne vit plus, ou presque, qu'à travers le plaisir que lui transmet l'exercice du pouvoir, reléguant au second plan son mariage et Raphaël. Au fil des pages le roman dénonce avec subtilité l'impasse où s'est enfermée, peu à peu, Véronique, comme beaucoup dans nos sociétés occidentales : l'impasse d'un individualisme qui tend à devenir si excessif qu'il fait de nous, presque à notre insu, des êtres narcissiques et superficiels, incapables d'un rapport vrai à l'autre et à soi-même.

La vie de Véronique bascule le jour où son mari lui apprend, brutalement et sans scrupules, qu'il en aime une autre. Par une curieuse alchimie, c'est à travers l'expérience de l'abandon, de l'échec, de l'humiliation d'être "plaquée" pour une jeune et belle chinoise, que Véronique va être amenée à prendre conscience de la vanité et de l'inconsistance de son être, prisonnier d'un ego bouffi d'orgueil et d'égoïsme à force de ne rechercher que son propre plaisir. Le voile des apparences trompeuses se déchire, mettant à jour sa part de fragilité et de faiblesse. Enfin Véronique se libère de son rôle de « superwoman » qui entretient l’illusion d’une « toute-puissance » que rien ne peut ébranler.

Ce qui fait, pour moi, la force et la beauté de ce roman, c'est qu'il décrit avec beaucoup de finesse et de profondeur le voyage intérieur qu'entreprend Véronique pour renaître de ses cendres. Cette dernière fait l'expérience, bien malgré elle, d'un véritable « parcours pascal ». Grâce à l'écriture à la fois sobre et poétique de l'auteure, c’est avec ravissement qu'on accompagne la jeune femme dans son cheminement, depuis l'effondrement de tout son être lorsque son mari la quitte, jusqu'à l'avènement d'une possible Résurrection. La renaissance de Véronique se joue en grande partie dans un jardin situé en bas de chez elle. Pour faire face à sa souffrance, elle ressent en effet le besoin d’en arpenter les sentiers et d’affronter la désolation du « jardin noir », qui seul peut la dépouiller et faire jaillir la lumière. C’est là, dans la beauté et le silence de la nature, que Véronique mesure le chemin qu’elle doit parcourir pour redécouvrir la vie comme un don et non comme un dû, comme un mystère à recevoir dans la gratuité...



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Theophilos

J'ai aimé :

1- la dimension historique : autour de l'an 63 après JC, plongée dans cette Méditerranée bouillonnante (Grèce, Proche-Orient...) de manière crédible. "On y est"...

2- la dimension religieuse : un regard sur les premières communautés chrétiennes - leur mode de vie et d'organisation, le vécu et la foi de ces personnes. Une liberté face aux discrétions du Nouveau Testament : l'auteur se permet d'inventer autour de figures rencontrées dans l'Ecriture. J'ai trouvé ça fabuleux de plonger dans la manière dont il se les représente.

3- la dimension spirituelle : ce livre m'a permis un cheminement intérieur autour des premiers chrétiens. J'avais l'impression de les fréquenter et cela m'a porté. Même les suggestions faites sur la jeunesse de Jésus m'ont parlé -voire ému-, sans me choquer.

4- la dimension philosophique avec un questionnement sur le monde de l'époque, ses tensions politiques (rapports entre Israël et Rome...) et, en filigrane, sur notre monde (la place de la raison, son lien avec la foi, le désespoir, l'engagement...).

5- la dimension narrative : l'histoire est bien menée (rebondissements...), les personnages sont attachants.



Je n'ai pas aimé:

- Parfois cela m'a semblé léger ou incorrect au niveau historique ou théologique, bien que je n'aie pas les compétences pour juger (ex: ils parlent de la Trinité en 63).

- Une vision des 1ers Chrétiens parfois un peu hiératique.
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Theophilos

Le pere adoptif de Luc, part en palestine retrouver ceux qui ont cotoye le Christ
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Le jardin noir

Quand j'ai ouvert Le Jardin Noir, c'était pour le feuilleter quelques instants - debout dans ma cuisine, pas vraiment les conditions idéales de lecture... Dès le début j'ai été accrochée : un style clair et vif, une distance teintée d'ironie qui ne gêne en rien l'empathie, un art de planter le décor et les personnages en quelques lignes évocatrices qui donnent envie d'en savoir plus.

Comme il a été dit précédemment, les personnages sont emblématiques de leur époque. Mais ils sont aussi, et surtout, universels. Le recit de la rupture et de ce qu'il en résulte n'est pas un recit réaliste. Il a la portée d'un conte et c'est la force de l'auteur de nous entraîner à sa suite : comme Véronique, nous allons cheminer, comme elle nous apprenons à ralentir. Le changement de rythme du livre est un pari réussi, d'autant moins évident que le début avait été si prenant... Bravo!

En bref une belle lecture, de celles qui laissent une trace (quelque chose qui ressemble à l'espérance), de celles qu'on a plaisir à faire partager.
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Le jardin noir

Une écriture limpide, un roman simple et beau qui, à contre courant de la :mode actuelle, ne fait pas l'éloge de l'adultère mais place les personnages en face de leur vérité et nous fait toucher du doigt le sens profond du mariage. La crise vécue par Véronique et Raphaël est racontée avec beaucoup de subtilité.

J’ai adoré le revirement final qui m'a beaucoup émue. Un livre à lire et à partager avec ses ami(e)s, surtout ceux qui traversent une période de doute. Le roman de Carine Poutous-Rabier nous permet de nous poser les vraies questions..
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Theophilos

Résumé : alors on suit Théophilos auquel Luc adresse son évangile ainsi que le récit qu'il fait des Actes des apôtres.

Théophilos médecin grec très éduqué écrit un journal pour savoir si yeshua que certaines personnes affirment qu'il a ressuscité et qui vous le comprendrez autre que Jésus de Nazareth.

Loukas autrement dit Luc retrace le début du christianisme.

Théophile os en grec bien éduqué a du mal à croire à cette histoire mais il le fait pour Loukas son neveu mais qu'il a élevé et qu'il aime un comme un fils.

J'ai beaucoup aimé et c'est beaucoup sur la réflexion c'est très intelligent l'an 65 en même temps c'est très posé très bien mené.



Je m'y connais pas assez en religion donc je vais pas m'attarder sur le sujet et l'auteur lui-même dit que tout n'est pas réel, c'est aussi romancé.

Pour résumer j'ai bien aimé c'était pas un livre que j'ai demandé c'est une erreur de recyclivre mais il est très bon très bien écrit les personnages sont vraiment éduqué intéressant je recommande.

Pour la fin par contre je suis dubitatif quelqu'un comme Théophilos je le vois mal se diriger comme ça dans cette direction, après l'auteur est très porté sur la religion ce qui explique cela.
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Le jardin noir

Roman à lire avec beaucoup de facilté, ce n'est pas pour autant un grand moment de plaisir. Le sujet est navrant de banalité et la forme d'écriture ne procure pas vraiment l'envie de continuer à tourner les pages. Le début du livre met en place pourtant quelques ingrédients qui invite à la curiosité mais chaque page tournée apporte la frustation de lire une histoire qui ne s'élève pas vers les sphères de la gourmandise littéraire. Ce livre semble un simple écrit documentaire sur la vie d'un couple.

Vraiment déçu.
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Le jardin noir

J'ai lu ce livre car j'ai été tout d'abord séduite par la couverture si apaisante.

C'est l'histoire de Véronique et Raphaël, un couple libre et moderne. Ils ne vivent en partie que pour leur travail, se retrouvant dans leur appartement ensemble que très peu souvent.

Raphaël est un personnage qui dirige, ne pense qu'a lui. Véronique à toujours vécu dans l'ombre de son mari, il se chargeait de tout et celui lui convenait très bien.

Tout leur convient, ils ont chacun un boulot enrichissant, ils ne veulent pas d'enfants. Jusqu'au jour où Raphaël annonce à Veronique qu'il la quitte car il est amoureux. Amoureux d'une jeune chinoise, YI.

Celui-ci va aller retrouver son nouvel amour, et Véronique va prendre 15 jours de congés, elle se demandera si finalement ce n'est pas la vie qui revient.

Dans son voyage intérieur, elle se rendra compte , entre autre, que les apparences sont très souvent trompeuses.

Une très belle histoire, écrite avec finesse. Un livre d'une lecture facile et rapide.

Je ne dirais pas que je n'ai pas aimé mais je n'ai pas adoré non plus. J'ai eu du mal parfois a rentrer dans ma lecture.

Merci aux éditions Salvator pour cette découverte.
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Le jardin noir

Ce livre est un livre d’action « intériorisée ». Tout se passe principalement dans la tête des personnages, une action d’ailleurs débordante après un calme de dix années. Dix années d’asservissement à l’image parfaite du couple moderne. L’histoire banale et actuelle de deux jeunes adultes consentants vivant dans le monde des affaires où l’apparence prime. L’auteur nous livre un portrait finement ciselé de deux trentenaires qui sont entrés dans le mariage comme on rentre en affaires, en fonçant, sans trop se poser de questions. Mais la machine si bien huilée -en apparence – s’enraye avec l’arrivée d’une troisième personne et la révélation de son existence.



Le vernis craque, les masques tombent. Et nous découvrons au fil des pages, au fil du cheminement de Véronique que les apparences sont trompeuses.



Etonnamment, la violence de sa réaction face l’annonce de son statut de femme trompée est libératrice ; elle brise le carcan dans lequel la femme – et avant elle l’enfant – avait été consciencieusement enfermée. Et cette violence lui ouvre les yeux et le cœur. Elle qui n’avait jamais eu de doute, qu’aucun scrupule n’embarrassait, voit ses certitudes vaciller. Mais peut-on parler de certitudes ? Il s’agissait plus de barrières et de protections.



Nous la suivons au fil de son voyage intérieur, un voyage qui l’emmène loin alors que ses pas ne la promènent qu’en bas de chez elle. Quinze jours peuvent sembler courts, mais c’est un voyage long qui se profile à l’horizon. Raphaël, de son côté, chemine également, avec à ses côtés, la ravissante Yi. Son chemin intérieur semble tout autre et moins rédempteur. Mais comme nous l’avons découvert au début du livre, les apparences sont trompeuses…



J’ai beaucoup aimé ce livre. Ce n’est pas une histoire de plus à classer dans la catégorie des histoires de femmes trompées. L’auteur décrit avec finesse et intelligence les errements intérieurs des personnages. La remise en question qu’effectue Véronique ne peut laisser insensible. Celle de Raphaël non plus.
Lien : http://citajourdesyldia.cana..
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Theophilos

Formidable épopée, instructive et passionnante.
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Le jardin noir

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Le jardin noir

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