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Critiques de Carlo Pagulayan (30)
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The Incredible Hulk : Planète Hulk, tome 1

Ce qui me plaît quand je lis un comics, c'est de retrouver les éléments qui ont été placés dans les films en « clins d'oeil ». Ici, pas besoin de chercher très loin pour dénicher la référence dans la MCU, c'est dans Thor : Ragnarok que Hulk est gladiateur sur la planète Sakaar.



J'ai lu l'édition de 2020 dans la collection Must Have qui contient les 5 épisodes qui forment cette histoire. J'ai passé rapidement les deux suivants qui introduisent le personnage d'Amadeus Cho. Je pense ne jamais m'habituer aux changements brutaux de styles graphiques.



L'histoire est très intéressante, j'ai beaucoup aimé le scénario de Greg Pak qui a imaginé la planète extra-terrestre sur laquelle Hulk se retrouve exilé. J'ai d'ailleurs ajouté à ma pàl le guide cité dans le dossier en fin de volume.



« L'intérêt pour Sakaar, sa société, ses habitants, était tel que Marvel a publié l'album spécial Planet Hulk : Gladiator Guidebook. Ce recueil de 52 pages décrit de manière détaillée les différentes espèces qui vivent sur la planète et présente des plans très fouillés et des informations sur l'histoire de Sakaar. »



Hulk est sous le joug du Roi Rouge avec ses compagnons d'infortune avec qui il va former les « Liés en Guerre ». Les plus connus (en ce qui me concerne) sont Korg et Miek. Ensemble, ils vont se battre pour rendre leur liberté aux peuples de Sakaar.



La chronologie qui figure dans le dossier donne une idée des épisodes qui précèdent et qui suivent. Il n'est pas exclu que j'alourdisse ma pàl de quelques titres.



Les graphismes sont excellents, les scènes de batailles époustouflantes et les personnages vraiment bien campés. J'ai adoré Caiera, son armure est splendide. L'humour est également au rendez-vous, bref un excellent moment de lecture.









Challenge BD 2021
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Batman - Joker war, tome 2

Le Joker et sa nouvelle acolyte Punchline ont pris le pouvoir à Gotham, profitant même de la technologie de pointe développée pour Batman...

Ce dernier ,solitaire comme jamais avec la mort d'Alfred,va appeler en renfort la Bat-Family dans son intégralité et une autre alliée précieuse...

Vraiment fan du scénario et des illustrations !!

Quelle claque !!!
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Batman vs Deathstroke

Damian, je ne suis pas ton père ! Damian, ton père est un autre que moi…



Ah, les tests ADN ! Quel bordel ils peuvent faire dans les vies des gens. Ici, un test ADN indique que Damian, le fils de Batman, ne serait pas son fils, mais celui de Deathstroke. La bombe !



Je connais une femme qui est heureuse qu’on ait prouvé que l’amant de sa mère était bien son père biologique… Il était une fois, chez nous, un ancien roi qui ne fut sans doute pas content que ses dénégations soient mises à mal, avec la preuve affichée noir sur blanc sur un test ADN : il était son père.



Bref, ça doit la foutre mal aux réunions de famille, ce genre de test.



Pour moi, c’était l’occasion de découvrir un album de Batman pour pas cher (4,90€) et de faire la connaissance avec Slade Wilson, dit Deathstroke, celui qui a inspiré Deadpool (Wade Wilson).



De Deathstroke, je ne connaissais rien, de Batman, un peu plus. Tous les deux sont des combattants hors pair et cet antagonisme sur leur paternité supposée ou non, va les faire s’affronter dans quelques combats très esthétiques.



J’aurais dû prévoir des aspirines, car la vie familiale et privée de Deathstroke est des plus complexe, digne d’une série américaine des années 80. Entre son ex-femme, ses divers enfants, les vivants et le décédé, ses anciennes conquêtes, j’ai parfois perdu pied.



Pas facile non plus de replacer dans le fil de l’histoire les interventions de Robin sur son passé, sur ses griefs contre Batman… J’avoue avoir dû faire quelques allers-retours afin de tout bien intégrer. Les ellipses ne m’ont pas facilité la tâche non plus.



Cet album ne se déroule pas de manière linéaire et il faut rester concentré, comme le lait du même nom.



N’ayant pas non plus de grandes connaissances de l’univers de Batman (je connais le principal), je me suis parfois perdue dans les différents Robin qui l’ont épaulé.



Toutes ces choses m’ont un peu empêché de profiter pleinement de cette lecture, obligée que j’étais de faire des pauses, de revenir en arrière, de réfléchir.



Non, ce n’était pas une lecture facile, mais au moins, j’en ai eu pour mon argent ! Les dialogues n’étaient pas de pacotille, il y avait de l’action, du suspense, des mystères, le tout porté par des dessins superbes, dont ceux des combats entre Batman et Deathstroke.



Néanmoins, c’est un album à réserver aux fans de comics, de Batman ou de Deathstroke. Vu la complexité des personnages et des multiples intrigues, il faudra que je le relise plus tard, pour le plaisir et pour tenter de comprendre plus.



Avant, je réviserai mon "Petit Deathstroke sans peine".


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Batman vs Deathstroke

Ce tome fait suite à Deathstroke Rebirth, Tome 5 : La chute de Slade (épisodes 26 à 29 et annuel 1) qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant, mais il vaut mieux être au fait des principaux événements de la série Deathstroke. Il comprend les épisodes 30 à 35, écrits par Christopher Priest. Carlo Pagulayan a dessiné les épisodes 30 à 32, 34 et 35, avec un encrage de Jason Paz aidé par Roberto Viacava & Larry Hama pour les épisodes 31 & 32, de Trevor Scott pour l'épisode 34 et d'Andy Owens pour l'épisode 35. Jeromy Cox a réalisé la mise en couleurs de 5 épisodes. L'épisode 33 est dessiné par Ed Benes, encré par Richard Friend, avec une mise en couleurs réalisée par Dinei Ribeiro. Les couvertures ont été réalisées par Lee Weeks (é30), Robson Roqua, Daniel Henriques et Brad Anderson pour les épisodes 31 à 35. Ce tome comprend également les couvertures variantes réalisées par Francesco Mattina (*5), Jerome Opeña, ainsi qu'un texte de 3 pages rédigé par Priest expliquant les enjeux d'une rencontre entre les 2 personnages, et 6 pages d'études graphiques.



Dans un bar à New York, William Randolph Green se retrouve face à Alfred Pennyworth et ils échangent quelques phrases pleines de sous-entendus sur les courses hippiques en train de se dérouler. En fin de soirée, ils se retrouvent à descendre des verres ensemble, et à évoquer leur employeur respectif. Dans un enregistrement vidéo, Tim Drake évoque une caractéristique de Batman. À Gotham, dans la chambre des coffres d'une banque, la police enquête sur une effraction. James Gordon demande aux policiers de sortir, et une fois que Batman est entré dans la pièce, il lui remet une enveloppe à son nom. Sur une autoroute sortant de Gotham, le véhicule des cambrioleurs se fait arraisonner par Batman et il demande à celui encore conscient d'où provient ladite enveloppe. Il n'obtient aucune information concrète. Au manoir des Wayne, Bruce a ouvert l'enveloppe : il s'agit de résultats de tests ADN concernant Damian. Sa mère est bien Talia al Ghul. Par contre, les marqueurs du père ne correspondent pas à Bruce Wayne. Dans un enregistrement vidéo, Jericho (Joseph Wilson) parle de la capacité de son père à tuer.



À Dubaï, Batman a infiltré le gratte-ciel de Bernie Chua, le commanditaire du pillage de la salle des coffres. Il neutralise quelqu'un qui pénètre dans la pièce où il se tient en pensant qu'il s'agit de Slade Wilson. Il s'agit en fait d'un leurre, Deathstroke se tenant à l'extérieur dans sa tenue Ikon. Un affrontement s'engage entre Deahtstroke et Batman dès que ce dernier est sorti à l'extérieur du bâtiment. Batman indique à Deathstroke qu'il a bien reçu son message dans l'enveloppe, et Deathstroke ne comprend rien à cette histoire. Une fois un peu calmés par un séjour dans l'eau froide, Batman s'explique. Slade Wilson reconnaît bien volontiers qu'il a couché avec Talia al Ghul. En réponse à une remarque de Batman, il reconnaît qu'il a déjà vu ces résultats de tests ADN et qu'il s'agit de faux. Pas calmé pour autant, Batman lui indique qu'il va s'attacher à faire capoter toutes les missions de Slade Wilson tant qu'il n'aura pas tiré au clair cette histoire de paternité. Wilson lui rétorque que c'est une mauvaise idée car à l'évidence ce comportement va provoquer une escalade de sa part, avec des dégâts potentiels impossibles à maîtriser.



Dans la postface, Christopher Priest indique qu'a priori il ne voyait pas trop comment écrire une rencontre entre ces 2 personnages partageant la même caractéristique : tout prévoir à l'avance, pour être prêt en toutes circonstances. En outre, cette rencontre avait d'abord été envisagée sous la forme d'une histoire écrite à quatre mains, avec Scott Snyder, mais l'emploi du temps de ce dernier ne lui avait pas permis de donner suite à cette idée. Enfin, il manquait un enjeu assez fort pour justifier que leur antagonisme soit avivé au point de provoquer une série de batailles à l'échelle de plusieurs épisodes. Mais une fois qu'il eut mis le doigt sur la motivation, le thème de l'histoire est devenu clair : la relation que ces pères entretiennent avec leur fils respectif. Il ajoute qu'il s'est bien amusé à concevoir les différentes attaques de l'un contre l'autre, Batman ayant décidé de refuser à continuer de supporter les agissements de Deathstroke, et ce dernier employant toute son intelligence à trouver comment le mettre hors d'état de nuire.



L'enjeu du récit ne réside donc pas dans le fait de savoir si Damian est bel est bien e fils biologique de Bruce Wayne, et pas celui de Slade Wilson, mais dans l'affrontement entre Batman et Deathstroke, et dans l'importance que l'un et l'autre accordent à cet état de fait. S'il n'a pas suivi la série Deathstroke écrite par Christopher Priest, le lecteur va être confronté à 2 caractéristiques de son écriture. La première est qu'il évoque aussi bien l'histoire personnelle de Batman que celle de Deathstroke. Autant il est vraisemblable que le lecteur soit familier de la première, autant la seconde peut lui être plus étrangère. Cet état de fait se trouve accentué par la complexité de la famille de Wilson : son ex-femme Adeline Kane, ses différents enfants Joseph Wilson (Jericho), Grant Wilson (son fils décédé), sa fille Rose Wilson (ravager). Or, du fait du thème de la paternité, cette progéniture est évoquée à plusieurs reprises, avec l'histoire entre elle et leur père. Dès la première scène, William Wintergreen joue un rôle important, et Adeline Kane se mêle des affaires de son ex-mari, pas pour les améliorer. Du côté de Batman, il est plus simple de resituer Tim Drake, Damian Wayne et Talia al Ghul et leur passé avec Batman.



La deuxième caractéristique de l'écriture de Christopher Priest est de jouer avec la structure de son récit, en particulier en utilisant des ellipses. Cet outil narratif demande au lecteur d'être un peu concentré, d'accepter que toutes les explications à une situation n'arrivent pas tout de suite ou de manière linéaire. Toutefois dans cette histoire, le scénariste fait un effort visible pour se restreindre dans cette façon de faire afin de rester accessible pour le plus grand nombre. Il a également choisi de jouer le jeu des conventions superhéros comme précédemment dans la série, en particulier en intégrant une branche inédite de la JLA : la Justice Experience composée de Bronze Wraith, Major Flashback, Manx, Song Bird et Human Dynamo (Ace Pasterson). Le lecteur plonge donc dans un récit à haute teneur en action : course-poursuite sur une autoroute de Gotham, acrobaties le long d'un gratte-ciel de Dubaï, avion transportant Slade Wilson abattu en plein ciel, combat à l'épée, fouille du manoir Wayne par les services de police, etc. Tous les coups sont permis entre Deathstroke et Batman, et Adeline Kane veille à faire empirer chaque situation quand elle peut l'aggraver.



5 épisodes sur 6 sont dessinés par l'artiste attitré de la série Deathstroke : Carlo Pagulayan. Il réalise des planches avec une approche réaliste et descriptive, et un bon niveau de détail. Il bénéficie de la mise en couleurs de Jeromy Cox qui nourrit bien ses dessins avec des couleurs soutenues, même si le papier mat utilisé pour cette édition a tendance à les assombrir.au long de ces 5 épisodes, il adapte son nombre de cases à la nature de la séquence, et il utilise avec parcimonie d'autres dispositions que des cases sagement alignées en bande, avec des cases en biais, ou des cases posées en insert sur un dessin plus grand. Il sait donner les bonnes postures à Batman pour faire ressortir son comportement sérieux et rigide, Slade Wilson étant beaucoup plus détendu que Bruce Wayne dans ses postures, jouissant plus de la vie. Le lecteur prend plaisir à découvrir des lieux comme la salle des coffres de la banque, le bureau de Wayne dans la tour de Wayne Entreprises, les rues de Madrid, la piscine de l'hôtel où Talia & Slade ont passé la nuit, la bibliothèque dans le manoir des Wayne.



Pagulayan sait insuffler l'énergie attendue dans les scènes d'action, à la fois l'impact des coups portés et la vitesse des déplacements et des mouvements. Il réalise un superbe dessin en double page dans lequel Deathstroke et Batman se lancent l'un sur l'autre pour une attaque musclée. Le lecteur peut observer les différences à l'occasion de l'épisode dessiné par Ed Benes. Ce dernier accentue plus les poses de superhéros, et s'investit moins dans les arrière-plans. La narration visuelle perd alors en nuance pour plus jouer sur les poses des superhéros, les effets spéciaux et les visages tendus sous l'effort. Dans la mesure où de brefs cartouches de texte continuent d'accompagner l'action avec les remarques de l'intelligence artificielle du costume Ikon, la narration globale ne perd pas en intensité, et le lecteur peut ne pas trop prêter attention au changement de dessinateur le temps de cet épisode.



En entamant ce tome, le lecteur n'est pas trop de sûr de ce qu'il va y découvrir : il redoute une histoire prétexte, avec une narration allégée pour plaire au plus grand nombre, avec des pages rapidement exécutées parce que de toute façon ça se vendra comme des petits pains. Il remarque que Christopher Priest a un peu aménagé sa narration pour être plus accessible, tout en ayant conçu un motif plausible suffisant pour générer un conflit entre Deathstroke et Batman, et en continuant de développer le thème global de la série Deathstroke, sur l'axe de la relation du père avec ses enfants. Carlo Pagulayan ne change en rien sa manière de dessiner, et continue de réaliser des planches d'une bonne qualité descriptive, avec un équilibre entre éléments réels et emphase superhéros. Le lecteur se rend compte qu'il sourit à plusieurs reprises et comprend que cela provient à la fois du fait que les auteurs ne se prennent pas au sérieux, à la fois du fait que la rivalité entre Batman et Deathstroke est piquante et savoureuse.
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Batman vs Deathstroke

Bonjour/Bonsoir les fœtus de panda !! Cela faisait six jours je n'ai pas fais de critiques, j'avais besoin de ralentir un peu temporairement pour éviter l'overdose, … Je vous ai manqué ? Aujourd'hui je vous présente le tome 2 de la généralissime collection Urban/DC « tout à 4€90 » (soit moins de 50€ les dix bouquins!!Foncez si vous aimez DC) le tome 2 comprend six chapitres de batman vs deathstroke et trois chapitres de superman vs deathstroke. Une lecture facile pour reprendre tout doux. Je parlerais uniquement de la partie avec Batman. C'est compliqué des fois quand on perd la motiv d’écrire parce que des fois on a une IRL chargée, ou on est très chargé sur les réseaux sociaux. Mais bon en voilà une ! Je tiens à dire que comme pour le tome un, et pour toute la série, je pense, les dessins et les couleurs sont vraiment très beaux ! Les Robins brisent un peu le quatrième mur dans des séries de trois cases en noir et blanc, où la plupart accusent Batman, de, par exemple, leur avoir donné une tenue aux couleurs vives... S'en suit une bataille pour la paternité de Damian (un Robin). Est-il le fils de deathstroke ou de batman ? Les deux personnages vont s'affronter autour de ce thème, avant la révélation finale dans la partie 6... La différence entre Bane (tome1) et deathstroke, c'est que le second n'est pas foncièrement méchant, ni dépendant à un produit. Il respecte son contrat, ni plus ni moins, et souvent son rôle est d'assassiner de grosses crapules. Mais avec Batman leur meurtre égal tolérance zéro. Si vous avez vu « The Dark Knight Rises » en DVD, vous savez que si Catwoman n'avait pas porté le coup fatal à Bane, Bane aurait tué Batman. Je ne sais pas quoi penser de cette obsession de Batman à ne pas tuer, mais je pense qu'à un moment il faut qu'il y en ai qui se tapent le sale boulot. En même temps c'est ce qui fait rêver les enfants « il ne tue jamais »... En empêchant deathstroke de faire le ménage chez les pourris, batman devient, quelque part, une mauvaise personne... Hâte de lire les fascicules sur Joker et Harley.

J'ai trouvé cette lecture très sympa, on aurait dit qu'il y avait moins de manichéisme dans les deux persos rivaux.
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Deathstroke Rebirth, tome 7

Ce tome fait suite à Deathstroke Rebirth, Tome 6 : Arkham qu'il faut avoir lu avant. Ce tome est le dernier de la série et il vaut mieux avoir commencé par le premier pour en saisir tous les enjeux et toutes les nuances. Il comprend les épisodes 44 à 50, initialement parus en 2019/2020, écrits par Christopher Priest. Ces épisodes ont été dessinés par Fernando Pasarin et Carlo Pagulayan : les épisodes 44 à 50 pour le premier, avec l'aide du second pour les épisodes 47, 48 et 50. L'encrage a été partagé entre Ryan Winn (é44), Jason Paz (é45, é47, é48, é50), Wade von Grawbadger (é45, é47), Cam Smith (é46, é47, é48), Oclair Albert (é49, é50), Victor Cifuente (é49), Norm Rapmund (é50), Danny Miki (é50). La mise en couleurs de tous les épisodes a été assurée par Jeromy Cox. Les couvertures ont été réalisées par Ed Benes. Les couvertures variantes ont été réalisées par Riccardo Federici, David Finch, Shan (*4), Ken Lashley, Stephen Segovia.



Il y a quelques temps de cela, Deathstroke, (Slade Wilson) est en train de se battre contre Superman et il parvient à le blesser au torse d'un coup d'épée. Au temps présent, Superman flotte immobile dans les airs à plusieurs mètres du sol, observant la scène qui se déroule à ses pieds : le cadavre de Wilson en costume étendu sur un pavois au sommet d'un édicule de rochers entourés de flammes, et plus d'une centaine de personnes venues présenter leur respect, presque toutes sous couvert de l'anonymat assuré par un long manteau avec capuche recouvrant les traits de leur visage. Docteur Light (Arthur Light) explique la situation : une trêve pour que chacun puisse se recueillir devant la dépouille, et Superman en surveillant pour éviter toute interruption, tout débord. Dans la foule, Doctor Ikon (David Isherwood) l'écoute, visage à découvert. À distance, Jericho (Joseph Wilson) écoute en se demandant pour quelle raison les superhéros n'interviennent pas. Superman lui répond de manière apaisante. Devant la dépouille, défilent Talia Al Ghul, Red Lion (Matthew Bland), Raptor, Killer Frost, Deadshot, Deadline, Dr. Ikon, Bolt, Two-Face. Adeline Kane observe la cérémonie depuis chez elle sur un écran.



Le calme de la cérémonie vole en éclats quand la Légion de la Fatalité se matérialise sur place : Cheetah, Sinestro, Gorilla Grodd, Brainiac. Ultra-Humanite demande à Grodd de se calmer. Brainiac suggère de revenir à une discussion calme, en montrant du doigt Superman toujours immobile au-dessus de la foule. À Brooklyn, dans le quartier général des Teen Titans, Robin (Damian Wayne) a un échange délicat avec Red Arrow (Emiko Queen), celle qui a tué Deathstroke d'une flèche. La discussion s'envenimant, elle finit par se jeter sur le lui et lui décocher des coups de poing. Elle est en fait possédée par Jericho. Kid Flash arrive ne comprenant pas pourquoi Robin s'en prend à Red Arrow, et Jericho profite de ce moment pour quitter l'esprit de Red Arrow et posséder celui de Kid Flash. À Gotham Square, plusieurs badauds sont venus costumés en Deathstroke, un cosplay tendance. Ravager (Rose Wilson) les regarde avec mépris. Le commissaire James Gordon s'adresse à elle en lui conseillant de ne pas se lancer dans une vengeance, d'éviter de suivre la voie de la violence. Elle lui répond qu'elle voudrait d'abord que le portrait de son père ne soit pas diffusé sur les écrans géants de la place, puis elle s'en va sans avoir rien promis. C'est au tour de Sinestro de parler devant le corps de Deathstroke, mais il est interrompu par l'arrivée de plusieurs superhéros.



Il y a peu de chance qu'un lecteur qui débarquerait dans la série avec ce dernier tome y comprenne quoi que ce soit. Certes, il pourrait apprécier les dessins, le comportement toujours étonnant de Slade Wilson, mais mission impossible pour démêler les causes et leurs conséquences dans les relations interpersonnelles des différents membres de la famille élargie de personnage principal. A contrario, un lecteur présent depuis le début de la série, identifie immédiatement chacun et se souvient tout de suite de ses liens avec Slade, et de leur historique. Joseph, Rose, Adeline : le cœur de la famille. William Randolph Wintergreen, Hosun, Terrence Park, David Isherwood : la famille élargie. Damian Wayne, Emiko Queen, Shado : des personnes dont la vie est affectée de manière irrémédiable par l'existence de Slade Wilson. Le scénariste poursuit son thème principal : comment les actions de Deathstroke affectent les individus autour de lui. Le lecteur retrouve tous ces personnages pour lesquels il s'est pris d'affection, notant que les deux dessinateurs abattent un boulot impressionnant pour reproduire leur apparence ce qui les rend immédiatement reconnaissables et tout aussi impressionné par le fait que Priest sait rendre compte de leur caractère en quelques phrases, à commencer par celui de Damian.



Le lecteur fidèle ne croit pas un seul instant au titre qui annonce que Slade mange les pissenlits par la racine, et se demande comment il va revenir. Il est à nouveau impressionné par le fait que le scénariste continue d'écrire un récit de super(anti)héros au premier degré, et encore plus par le fait qu'il ne se défile pas pour intégrer les contraintes de l'événement en cours dans l'univers partagé DC. Au contraire, il saisit les opportunités offertes par Year of the Villain , intégrant le sigil vert apparaissant dans le ciel et la possibilité d'intégrer l'arrivée d'une autre version de Slade Wilson. De leur côté, Carlo Pagulayan et Fernando Pasarin sont rôdés aux conventions de la narration visuelle de récit de superhéros, et le lecteur en a pour son argent. Jeromy Cox habille chaque page d'une mise en couleurs travaillée, rehaussant discrètement les reliefs de chaque surface, installant une ambiance lumineuse et augmentant la dimension spectaculaire des scènes de combat par un usage intelligent et percutant des effets spéciaux infographiques. Les deux artistes dessinent dans un registre très proche, rendant difficile de distinguer qui a dessiné quoi, mais aussi assurant une réelle unité visuelle, indépendamment de quel encreur s'occupe de quelle planche (ou peut-être même de quelle case) dans tel ou tel épisode. Le lecteur se délecte donc pendant les affrontements : apparition de la Légion de la Fatalité avec des postures sinistres, Robin et Red Arrow se battant maladroitement, Deathstroke assailli par des araignées drones, Jericho volant au-dessus de l'atmosphère dans de superbes planches, Shado se battant contre Ravager, Deathstroke exigeant son augmentation de pouvoir auprès de Legion of Doom, le duel de Deahstroke contre Deathstroke.



Pasarin & Pagulayan en imposent à chaque page par le niveau de détails descriptifs : ils portent une grande attention aux décors, aux déplacements des personnages par rapport aux caractéristiques spatiales dudit décor, aux tenues vestimentaires, aux accessoires de tout type. Contrairement à beaucoup d'artistes de comics, ils ne cherchent pas des raccourcis pour donner l'impression d'un bon niveau descriptif : ils le font, et ça aboutit à un plaisir de lecture bien plus élevé. Le lecteur constate que les environnements sont plus consistants, plus réels, et que les combats se déroulent en fonction des obstacles, avec des conséquences plus concrètes pour les personnages. Cette approche rehausse également les scènes en civil. Impossible de ne pas sourire en voyant Slade Wilson quitter son emploi d'infirmier dans un dessin en pleine page jouant sur la dramatisation, ou de ressentir un pincement au cœur en voyant Joseph s'allonger sur le canapé en posant sa tête sur les genoux de Terrence Park. Les artistes savent également jouer sur le contraste entre la normalité des civils et l'apparence exagérée des individus dotés de superpouvoirs, sans pour autant choisir systématiquement la mise en scène la plus tapageuse. Le lecteur garde longtemps en mémoire l'expression du visage d'Hosun qui réalise que Deathstroke va le tuer. Il est également impressionné par le bon niveau de coordination entre les 2 dessinateurs, ces épisodes ne présentant qu'une seule incohérence : le bras cassé d'Adeline dans l'épisode 49 (une scène éprouvante), redevenu intact dans l'épisode suivant.



Bien sûr, le lecteur veut savoir comment Deathstroke revient, mais aussi comment les amis et membres de la famille de Wilson vont souffrir, et comment il va les manipuler pour leur bien. Christopher Priest est en pleine forme, malicieux, inventif, drôle et intelligent du début à la fin. Le lecteur se régale avec l'arrivée d'une autre version de Deathstroke, et leur discussion tranquille assis dans un diner, prouvant leur intelligence car contrairement à l'usage en vogue chez les superhéros, ils parlent avant de se taper dessus. Il regarde Joseph Wilson être corrompu par le surcroît de pouvoir qui lui est octroyé, commençant ainsi à suivre les pas de son père. Il sourit en relevant les différentes de trajectoire de vie entre les 2 Deathstroke. Il apprécie la justesse de différence de comportement entre l'inexpérimenté Damian Wayne, et le recul acquis avec les années par Shado. Il suit le scénariste qui continue de mettre en lumière la personnalité de Slade Wilson, éclairant ses choix de vie, ses modes opératoires, ses relations avec ses proches, pour un portrait psychologique très fin, un régal.



Une saison de 50 épisodes extraordinaire en tout point. Il faut un peu de temps pour s'adapter aux idiosyncrasies narratives de Christopher Priest, et passé cette phase, c'est un bonheur : inventivité, attention portée aux personnages, aventures de super(anti)héros au premier degré, regard analytique pénétrant sur la personnalité d'un individu doté d'une intelligence hors du commun, exerçant le métier d'assassin, essayant de protéger ses proches à sa manière très particulière, le tout porté par des dessins descriptifs soignés, plus détaillés que l'ordinaire de la production industrielle mensuelle. Une réussite extraordinaire.
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Batman vs Deathstroke

Deuxième tome de la collection 2021 de DC de l’été, nous avons affaire ici à une partie des tome de Deathstoke Rebirth. Je ne connais pas le personnage de Deathstroke et cela m’a semblé être une gêne pour la compréhension. Ce n’est pas le meilleur de la série, les scènes d’action sont confuses. C’est dommage car l’idée de départ pouvait être sympa.
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Batman vs Deathstroke

Ce tome fait suite à Deathstroke Vol. 5: Fall of Slade (épisodes 26 à 29 et annuel 1) qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant, mais il vaut mieux être au fait des principaux événements de la série Deathstroke. Il comprend les épisodes 30 à 35, écrits par Christopher Priest. Carlo Pagulayan a dessiné les épisodes 30 à 32, 34 et 35, avec un encrage de Jason Paz aidé par Roberto Viacava & Larry Hama pour les épisodes 31 & 32, de Trevor Scott pour l'épisode 34 et d'Andy Owens pour l'épisode 35. Jeromy Cox a réalisé la mise en couleurs de 5 épisodes. L'épisode 33 est dessiné par Ed Benes, encré par Richard Friend, avec une mise en couleurs réalisée par Dinei Ribeiro. Les couvertures ont été réalisées par Lee Weeks (é30), Robson Roqua, Daniel Henriques et Brad Anderson pour les épisodes 31 à 35. Ce tome comprend également les couvertures variantes réalisées par Francesco Mattina (*5), Jerome Opeña, ainsi qu'un texte de 3 pages rédigé par Priest expliquant les enjeux d'une rencontre entre les 2 personnages, et 6 pages d'études graphiques.



Dans un bar à New York, William Randolph Green se retrouve face à Alfred Pennyworth et ils échangent quelques phrases pleines de sous-entendus sur les courses hippiques en train de se dérouler. En fin de soirée, ils se retrouvent à descendre des verres ensemble, et à évoquer leur employeur respectif. Dans un enregistrement vidéo, Tim Drake évoque une caractéristique de Batman. À Gotham, dans la chambre des coffres d'une banque, la police enquête sur une effraction. James Gordon demande aux policiers de sortir, et une fois que Batman est entré dans la pièce, il lui remet une enveloppe à son nom. Sur une autoroute sortant de Gotham, le véhicule des cambrioleurs se fait arraisonner par Batman et il demande à celui encore conscient d'où provient ladite enveloppe. Il n'obtient aucune information concrète. Au manoir des Wayne, Bruce a ouvert l'enveloppe : il s'agit de résultats de tests ADN concernant Damian. Sa mère est bien Talia al Ghul. Par contre, les marqueurs du père ne correspondent pas à Bruce Wayne. Dans un enregistrement vidéo, Jericho (Joseph Wilson) parle de la capacité de son père à tuer.



À Dubaï, Batman a infiltré le gratte-ciel de Bernie Chua, le commanditaire du pillage de la salle des coffres. Il neutralise quelqu'un qui pénètre dans la pièce où il se tient en pensant qu'il s'agit de Slade Wilson. Il s'agit en fait d'un leurre, Deathstroke se tenant à l'extérieur dans sa tenue Ikon. Un affrontement s'engage entre Deahtstroke et Batman dès que ce dernier est sorti à l'extérieur du bâtiment. Batman indique à Deathstroke qu'il a bien reçu son message dans l'enveloppe, et Deathstroke ne comprend rien à cette histoire. Une fois un peu calmés par un séjour dans l'eau froide, Batman s'explique. Slade Wilson reconnaît bien volontiers qu'il a couché avec Talia al Ghul. En réponse à une remarque de Batman, il reconnaît qu'il a déjà vu ces résultats de tests ADN et qu'il s'agit de faux. Pas calmé pour autant, Batman lui indique qu'il va s'attacher à faire capoter toutes les missions de Slade Wilson tant qu'il n'aura pas tiré au clair cette histoire de paternité. Wilson lui rétorque que c'est une mauvaise idée car à l'évidence ce comportement va provoquer une escalade de sa part, avec des dégâts potentiels impossibles à maîtriser.



Dans la postface, Christopher Priest indique qu'a priori il ne voyait pas trop comment écrire une rencontre entre ces 2 personnages partageant la même caractéristique : tout prévoir à l'avance, pour être prêt en toutes circonstances. En outre, cette rencontre avait d'abord été envisagée sous la forme d'une histoire écrite à quatre mains, avec Scott Snyder, mais l'emploi du temps de ce dernier ne lui avait pas permis de donner suite à cette idée. Enfin, il manquait un enjeu assez fort pour justifier que leur antagonisme soit avivé au point de provoquer une série de batailles à l'échelle de plusieurs épisodes. Mais une fois qu'il eut mis le doigt sur la motivation, le thème de l'histoire est devenu clair : la relation que ces pères entretiennent avec leur fils respectif. Il ajoute qu'il s'est bien amusé à concevoir les différentes attaques de l'un contre l'autre, Batman ayant décidé de refuser à continuer de supporter les agissements de Deathstroke, et ce dernier employant toute son intelligence à trouver comment le mettre hors d'état de nuire.



L'enjeu du récit ne réside donc pas dans le fait de savoir si Damian est bel est bien e fils biologique de Bruce Wayne, et pas celui de Slade Wilson, mais dans l'affrontement entre Batman et Deathstroke, et dans l'importance que l'un et l'autre accordent à cet état de fait. S'il n'a pas suivi la série Deathstroke écrite par Christopher Priest, le lecteur va être confronté à 2 caractéristiques de son écriture. La première est qu'il évoque aussi bien l'histoire personnelle de Batman que celle de Deathstroke. Autant il est vraisemblable que le lecteur soit familier de la première, autant la seconde peut lui être plus étrangère. Cet état de fait se trouve accentué par la complexité de la famille de Wilson : son ex-femme Adeline Kane, ses différents enfants Joseph Wilson (Jericho), Grant Wilson (son fils décédé), sa fille Rose Wilson (ravager). Or, du fait du thème de la paternité, cette progéniture est évoquée à plusieurs reprises, avec l'histoire entre elle et leur père. Dès la première scène, William Wintergreen joue un rôle important, et Adeline Kane se mêle des affaires de son ex-mari, pas pour les améliorer. Du côté de Batman, il est plus simple de resituer Tim Drake, Damian Wayne et Talia al Ghul et leur passé avec Batman.



La deuxième caractéristique de l'écriture de Christopher Priest est de jouer avec la structure de son récit, en particulier en utilisant des ellipses. Cet outil narratif demande au lecteur d'être un peu concentré, d'accepter que toutes les explications à une situation n'arrivent pas tout de suite ou de manière linéaire. Toutefois dans cette histoire, le scénariste fait un effort visible pour se restreindre dans cette façon de faire afin de rester accessible pour le plus grand nombre. Il a également choisi de jouer le jeu des conventions superhéros comme précédemment dans la série, en particulier en intégrant une branche inédite de la JLA : la Justice Experience composée de Bronze Wraith, Major Flashback, Manx, Song Bird et Human Dynamo (Ace Pasterson). Le lecteur plonge donc dans un récit à haute teneur en action : course-poursuite sur une autoroute de Gotham, acrobaties le long d'un gratte-ciel de Dubaï, avion transportant Slade Wilson abattu en plein ciel, combat à l'épée, fouille du manoir Wayne par les services de police, etc. Tous les coups sont permis entre Deathstroke et Batman, et Adeline Kane veille à faire empirer chaque situation quand elle peut l'aggraver.



5 épisodes sur 6 sont dessinés par l'artiste attitré de la série Deathstroke : Carlo Pagulayan. Il réalise des planches avec une approche réaliste et descriptive, et un bon niveau de détail. Il bénéficie de la mise en couleurs de Jeromy Cox qui nourrit bien ses dessins avec des couleurs soutenues, même si le papier mat utilisé pour cette édition a tendance à les assombrir.au long de ces 5 épisodes, il adapte son nombre de cases à la nature de la séquence, et il utilise avec parcimonie d'autres dispositions que des cases sagement alignées en bande, avec des cases en biais, ou des cases posées en insert sur un dessin plus grand. Il sait donner les bonnes postures à Batman pour faire ressortir son comportement sérieux et rigide, Slade Wilson étant beaucoup plus détendu que Bruce Wayne dans ses postures, jouissant plus de la vie. Le lecteur prend plaisir à découvrir des lieux comme la salle des coffres de la banque, le bureau de Wayne dans la tour de Wayne Entreprises, les rues de Madrid, la piscine de l'hôtel où Talia & Slade ont passé la nuit, la bibliothèque dans le manoir des Wayne.



Pagulayan sait insuffler l'énergie attendue dans les scènes d'action, à la fois l'impact des coups portés et la vitesse des déplacements et des mouvements. Il réalise un superbe dessin en double page dans lequel Deathstroke et Batman se lancent l'un sur l'autre pour une attaque musclée. Le lecteur peut observer les différences à l'occasion de l'épisode dessiné par Ed Benes. Ce dernier accentue plus les poses de superhéros, et s'investit moins dans les arrière-plans. La narration visuelle perd alors en nuance pour plus jouer sur les poses des superhéros, les effets spéciaux et les visages tendus sous l'effort. Dans la mesure où de brefs cartouches de texte continuent d'accompagner l'action avec les remarques de l'intelligence artificielle du costume Ikon, la narration globale ne perd pas en intensité, et le lecteur peut ne pas trop prêter attention au changement de dessinateur le temps de cet épisode.



En entamant ce tome, le lecteur n'est pas trop de sûr de ce qu'il va y découvrir : il redoute une histoire prétexte, avec une narration allégée pour plaire au plus grand nombre, avec des pages rapidement exécutées parce que de toute façon ça se vendra comme des petits pains. Il remarque que Christopher Priest a un peu aménagé sa narration pour être plus accessible, tout en ayant conçu un motif plausible suffisant pour générer un conflit entre Deathstroke et Batman, et en continuant de développer le thème global de la série Deathstroke, sur l'axe de la relation du père avec ses enfants. Carlo Pagulayan ne change en rien sa manière de dessiner, et continue de réaliser des planches d'une bonne qualité descriptive, avec un équilibre entre éléments réels et emphase superhéros. Le lecteur se rend compte qu'il sourit à plusieurs reprises et comprend que cela provient à la fois du fait que les auteurs ne se prennent pas au sérieux, à la fois du fait que la rivalité entre Batman et Deathstroke est piquante et savoureuse.
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The Incredible Hulk : Planète Hulk, tome 1

« Planète Hulk » est un long arc centré sur l’exil forcé de Hulk. L’histoire s’étend des numéros 92 à 105 de la série « The Incredible Hulk » (2000), auxquels s’ajoutent le « Giant Size Hulk » et le numéro 15 « d’Amazing Fantasy ». L’ensemble publié entre 2006 et 2007.



Tout commence par le choix des Illuminati d’écarter Hulk vers une planète isolée, loin de la Terre. Comme toute mauvaise décision, ça finit mal. Hulk atterrit sur Sakaar, une planète à mi-chemin entre la fantasy et le péplum où la caste dirigeante réduit les peuples et tout nouvel arrivant à l’esclavage. Forcer de combattre dans des arènes, c’est la loi du sang qui prime.



Hulk est un personnage souvent ramener à sa rage destructrice. Base de sa transformation de Banner vers Hulk, ce dernier peut vite devenir incontrôlable mais à son petit cœur. Trahi par ses « amis », ce nouveau monde digne de « Gladiator » devient un défouloir inespéré pour libérer toute cette rage accumulée. Et plutôt que d’en avoir peur, les habitants voient en Hulk le sauveur tant attendu.



Beaucoup d’épreuves et de combats dans ce long run où l’on découvre un Hulk profondément blessé. Un mal pour un bien, celui-ci trouve de nouveaux compagnons, tout aussi « monstrueux » que lui et une motivation. Il a beau faire celui qui s’en fout, son petit cœur meurtri bat toujours. Et alors que tout semble s’achever en une apothéose de victoires et d’apaisement, les dernières pages offrent un spectacle déchirant. La première fois que des planches tirées de Hulk m’émeuvent.
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The Incredible Hulk : Planète Hulk, tome 1

Cette saga est très violente et place Hulk dans une situation qu’on ne connaît guère : celle d’un leader, victime d’un monde encore plus destructeur que lui. Ce premier acte laisse espérer de nouveaux rebondissements.
Lien : http://www.bdencre.com/2014/..
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Batman vs Deathstroke

Si vous espérez découvrir Deathstroke en commençant avec ce comics à petit prix, abstenez-vous !

L'histoire est une suite et donc il faut vraiment avoir lu le début pour être bien sûr de tout saisir. La connaissance de l'univers de la chauve-souris ne vous sauvera pas. Grande déception pour moi donc, impossible d'apprécier ma lecture.
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Batman vs Deathstroke

Batman vs Deathstroke de quoi que ça parle ?

Bah c'est Batman qui se bat contre Deathstroke...

Mais pourquoi ?!



Depuis quelques années, Bruce Wayne a appris qu'il avait un fils, Damian, qu'il a eu avec Talia Al Ghul, fille de Ras Al Ghul.

Damian est devenu le quatrième Robin, et si les différents Robin ont toujours été comme des fils pour Bruce, c'est la première fois qu'il doit composer avec un enfant légitime.



Mais se pourrait-il que cet enfant ne soit au final pas le sien ?

C'est ce que semble affirmer des documents qui mettent en évidence que Damian est en fait le fils de Slade Wilson alias Deathstroke.



Si le récit est sympa, il n'est pas non plus transcendant.

Toutefois, il a le mérite de me donner envie d'en lire plus sur le personnage de Deathstroke notamment.
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Batman vs Deathstroke

J'ai lu cette BD dans une réédition agrémentée d'une nouvelle histoire, mais je pense que je ne vais pas m'embêter à poster l'album. Déjà parce que j'ai mieux à faire de ma vie et aussi parce que cette BD n'a pas suffisamment d'intérêt pour ça.



Soyons franc : tout comme Le grand A, je n'ai pas compris la BD. Trop de personnages que je ne connaissais ni de nom ni de visuels, d'intrigues prises en cours de route pour lesquels je suis resté sur la touche, et surtout un mélange de flash-back (que je ne reconnaissais pas) et de moments présents qui deviennent plus incompréhensible. C'est le genre de BD pour laquelle il faut une connaissance encyclopédique de l'univers de la chauve-souris pour comprendre les différentes trames de l'intrigue. Pour ma part, ça a été une incompréhension du début à la fin.

L'autre versant de la BD, celle que j'ai compris (je crois) c'est la question de la paternité. Alors là, j'ai non seulement des problématiques vis-à-vis du message (non, les enfants ne sont pas là pour sauver les parents, démerdez-vous seuls s'il vous plait) et en plus, je trouve que la question de la paternité de Batman est abordé avec un personnage qui parait psychotique et surtout cruel envers son fils. Ca me donne plus envie de lui envoyer le juge des affaires familiales que de le soutenir. Et si Batman devient problématique dans sa BD, il ne reste que Deathstroke dont je ne connaissais pas du tout l'histoire. Autant dire que niveau attachement c'était mort.

Pour le reste, je rejoins le Grand A : les dialogues à base de science magique de Comics, ça me gave. Les bagarres dialogués à la fin de laquelle les deux personnages s'entraident, ça m'agace (tuez vous, merde !). Et puis globalement, on s'ennuie. A la fin de cette BD, rien n'a progressé niveau intrigue. On est au point de départ après un quiproquo. Chouette, ça ne sert à rien dans la timeline de Batman !



Ce que j'en tire, c'est : je me suis ennuyé, j'ai rien compris et j'ai l'impression que ça ne sert à rien. Inutile de dire que pour ma part je ne conseille pas.
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Batman - Joker war, tome 2

Suite et fin de la Joker war (même si le tome 3 porte toujours ce nom).



Tout commence avec une petite origine story de Punchline qui gagne énormément en importance tout au long du récit et qui va forcément être contre-balancé par l'importance, elle aussi grandissante, d'Haley Quinn.

Batman encore plus en proie à ses démons intérieurs, son chagrin et son sentiment d'impuissance déjà très présents, mais amplifiés par des produits chimiques.

Catwoman qui essaie de recoller les deux parties de sa vie.

Un petit nouveau, Clownhunter qui a décidé de se débarrasser des grouillots du Joker pour assainir son quartier. Avec ce personnage revient un questionnement important sur les méthodes du Chevalier noir et son désir de ne pas tuer et dont la résultante est de ne pas éliminer les menaces définitivement.

Ce questionnement se pose aussi avec Harley qui sur la fin oblige Batman à faire un choix presque du même ordre et dont j'ai bien aimé la résolution.

La bat-family vient quasi dans sa totalité à l'aide de Batman et forcément surtout de Gotham. Ça m'a permis de refaire le point sur tous les personnages qui lui sont lié.

Petite apparition aussi d'un personnage que j'aime beaucoup (enfin du peu que je connais avec ma très petite expérience DC) Poison Ivy.

Une scène Joker / Bane qui m'a mis en joie, avec un monologue du Joker comme on les aime.

Forcément beaucoup d'action mais j'aime ça.

Une fin assez attendue sans trop de surprise mais plaisante.

Au dessin, toujours Jorge Jimenez pour la majeur partie, donc le plaisir des yeux est présent. La partie Joker War zone #1 enchaîne divers dessinateur, pour des récits courts, qui sont graphiquement beaucoup moins convaincants sans être horrible.

Au final toujours beaucoup de plaisir à lire ce titre, en route pour le tome 3.
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Earth 2, tome 6 : Convergence

La convergence amène la conclusion à la trop longue série « Earth 2 ». Il était temps ! Je n’aurais jamais cru terminer cette série, mais voilà, c’est fait.



Ce que je retiens de cette lecture, outre son aspect chronophage pour finalement peu de chose, c’est son final destiné avant-tout aux fans de longue date.



En effet, la convergence initiée par Brainiac permet la réunion de tous les univers imaginés sous le label DC Comics, du plus obscur au plus prisé.



Une multitude de versions des héros les plus connus de l’écurie DC s’affrontent pour la préservation d’un unique monde. Autrement dit, la bataille perpétuelle d’Earth 2 se poursuit, encore, et encore, et encore…



Tout est bien qui finit bien, en deux trois planches c’est apaisé. Le multivers est préservé, ma lassitude aussi.
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Batman vs Deathstroke

Je ne connaissais Slade Wilson qu'en ennemi d'Arrow donc je le découvre d'une autre manière dans ce deuxième tome de l'édition spéciale d'Urban Comics pour l'été. À la fois plus humain et plus mauvais peut-être, c'est intéressant d'avoir cette impression de connaître un personnage et en même temps pas tant que ça puisque je ne connais rien du passif entre Batman et Deathstroke. J'ai même eu l'impression de me perdre complètement sur certaines pages, mais lecture sympa quand même.
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Batman vs Deathstroke

Ce volume reprend les épisodes Deathstroke #30-35 et les #6 à 8. Comme vous le constatez, en fait, ce sont surtout des épisodes de la série Deathstroke, série où le personnage du même nom va affronter Batman, mais aussi Superman, dans la deuxième partie de ce volume.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Batman - Joker war, tome 2

Remarquable en tous points ! Cet album est une démonstration graphique de haute voltige associée à une trame soutenue. La guerre menée par le Joker touche tous les domaines d'activité faisant de lui le grand ponte du crime !
Lien : https://www.actuabd.com/Joke..
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Batman vs Deathstroke

À peu près incompréhensible si on n'a pas suivi de très très près l'ensemble des branches scénaristiques de Batman et Deathstroke ces dernières années. Non seulement on est dans la référence permanente aux épisodes précédents, ce qui serait agaçant en toutes circonstances, mais en plus la découpe du comic rend le tout encore plus brouillon. L'inévitable embrouillamini avec les différents Robin, fils et successeurs de Batman ne fait qu'ajouter à mon agacement. En plus, le dessin est très peu convaincant. Bref : dans cette série à petit prix il y a souvent des pépites : ceci n'en est pas une.
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Deathstroke Rebirth, tome 7

Pour sa fin, le tome 7 de Deathstroke Rebirth montre un Chrisopher Priest toujours à l’aise pour explorer la famille Wilson. S’il parvient à s’insérer dans les concepts les plus flingués de DC Comics avec une aisance remarquable, son discours tourne en rond et se fait parfois complexe pour rien.
Lien : https://www.lescomics.fr/rec..
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