Moi, la rue, je sais ce qu'elle fait aux gens. dans ma tête je m'arrête sur tous ceux qui l'occupent et qui ont souvent l'air d'y avoir été jetés. Je ne peux pas m'empêcher de penser que chacun d'eux a été autre chose avant : un père ou une mère, un enfant qu'on aimé peut-être, en qui on croyait, bref une personne comme vous et moi que la vie, à un moment donné, a dû écrabouiller.