On a ce pressentiment, je crois : que là-bas on n’écrit pas sur le banal, on n’écrit que les virages, les élans, la violence, l’espoir, on n’a pas le temps, et pas l’espace, pour diluer et faire semblant. Un écrivain, dans le fond c’est ça, c’est quelqu’un qui va vite. Quelqu’un qui se sort les mots des poumons – grouille-toi ! - pour ne pas mourir asphyxié. En ce sens, nos gars sont des écrivains.