Le soir même, une attaque de silence me tombe dessus , la mort impose son boucan de vide. Je n'entends plus Julien pour de bon. Ce calme bruyant se ligote à ma vie. Je ne reconnais plus les lieux autour de moi. Les yeux grands ouverts, mon chagrin me mord les paupières. C'est donc cela la mort, ce vacarme à l'intérieur. (p. 74)