Jour après jour, il revint frapper à sa porte.
Elle était toujours là.
Chaque fois, il attendait qu'au dehors l'azur brunisse puis
ouvrait doucement les volets, faisant signe à la lune d'entrer.
L'astre de nuit, complice, adoucissait les ombres,
éclairait les murs de lueurs pâles.
Devant eux se dessinait un théâtre imaginaire où les deux enfants, telles des silhouettes de papier, jouaient sur la scène de leurs rêves.