Le monde appartient aux autres. Je n'y ai pas ma place. Il me manque peut-être un gène, une disposition, une qualité mystérieuse mais indispensable, quelque chose que les autres ont et qui leur permet de vivre avec un naturel confondant. Tout m'échappe et m'abandonne, à commencer par moi-même. Je ne sait d'où vient une condamnation aussi radicale. Je ne peux pas exister. Ce n'est que du flou, du tremblement, de la douleur.