Mais ce que je ne pardonnerai sans doute jamais à la démarche psychanalytique, c'est qu'elle sépare les gens, disloque les liens familiaux et sociaux : elle place ses patients dans une sorte de bulle qui les coupe du monde, à peu près comme le ferait une secte, en rendant ce monde responsable de leur mal-être - parents, conjoint, etc. À partir de là, il n'est pas étonnant qu'un « sujet » doive passer des années et des années en analyse pour une « reconstruction » interminable.