SONNET MORAL
SUR LES RIMES D’UN POÈME
DE MON AMANT IMPOSSIBLE
J’aime les roses qui se meurent
Les caprices inachevés
Et le long regret qui demeure
Au bout des refus énervés.
J’aime aussi les promesses lentes
De paradis vertigineux
Qui (soulevant sa main ardente)
Raidissent le monsieur nerveux.
Mais ma belle âme renversée
Sur l’alme sagesse irisée
Que les dieux éternels m’ont fait [sic]
Goûte la chasteté Fervente
Cher flirt, Bagdad, valse Indolente
Et rit de vos sexes défaits.
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