La mère de Tony, vexée, entreprend de défendre obstinément son rejeton. Elle monte rapidement sur ses grands chevaux, dans un élan « canassonique » suivi immédiatement par son amazone de belle-sœur qui ne démord pas de ses convictions. Le ton, déjà très haut perché, grimpe, grimpe, grimpe, dans une chevauchée verbale fantastique. C’est le bon moment pour s’éclipser, en concluent les trois détectives. Discrètement, ils préfèrent quitter la scène des joutes assassines. Celles-ci pourraient bien passer du statut de querelle orale à celui d’empoignade vigoureuse. Autant ne pas être témoin de cette rixe féminine transalpine et rester sur un meilleur souvenir des « reines du macaroni ».