"...Comment sont-ils, les poèmes d'Olga ?"
Elle se tourne pour me regarder.
"Lumineux, presque japonais... Ils chatoient sur la page tels ces paysages délicats entre chien et loup peints à l'encre noire. Puis ils vous sautent dans le cœur avec des foutus parfums d'infini "
Il y a un territoire dans ce regard, comme s'il avait emmagasiné trop de paysages par des fenêtres de train. Soudain, tout est parfait-une perfection qui fait partie des feuilles et du ciel immense.Le moment dure quelques secondes à peine, le temps d'un soupir, d'un koan, d'un haïku.