J’ai vécu d’innombrables expériences, connu l’amour, la joie, mais aussi la tristesse, qui fait autant partie de la vie. Je n’ai qu’un seul regret : le fait que vous, mes filles, n’ayez plus de contact les unes avec les autres et que moi, votre mère, n’aie pas davantage tenté d’y remédier. Ne croyez pas que j’ignore que vos visites étaient séparées à dessein, de façon à ne pas vous croiser et non, comme vous le prétendiez, le fait de vos situations géographiques ou parce qu’ainsi va la vie.