Ayant lu la précédente pièce de l'autrice (publiée dans la même maison), je me suis lancé dans la découverte. J'ai retrouvé l'écriture joyeusement décalée, déglinguée et furieusement critique de l'artiste. Petite déception, je m'attendais à ce que la pièce soit centrée sur le réchauffement climatique, hors, à chaque tableau, un thème différent apparaît. J'aimerais bien lire ou entendre la plume de l'autrice sur ce thème de manière pleine et entière. Il n'empêche que j'ai passé un bon moment en compagnie de ces deux déesses tombées sur un plateau de théâtre. Les pauvres... Mais quel bonheur pour nous ! Tous les ingrédients du théâtre contemporain sont réunis : mise en abyme, joute verbale du tac au tac, récit dans le récit, chœur, chant, distanciation, structure burlesque, scènes purement physiques. Le fait de traiter sérieusement les choses tout en ne se prenant pas au sérieux est très plaisant à lire. À mon avis, on rit plus à voir qu'à lire, mais c'est le plaisir singulier de la lecture du théâtre. Le centre du propos demeure l'absurde contradiction humaine mêlant et liant amour et destruction. Les déesses n'y peuvent rien, mais s'en donnent à cœur joie ! C'est généreux, complètement barré, décomplexé sans être compliqué, bref très sympa à lire, encore plus à voir, je pense. La fin érotico-poétique presque mystique est très forte. Cela donne envie de découvrir davantage l'autrice dans ce type d'élan. Je pense que la dualité de la distribution referme un peu le champ de l'écriture. À quand un trio contrasté tout aussi prenant ? Une artiste que je vais suivre de près et de loin à la fois. Vive le théâtre contemporain libre !
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Cette lecture réjouissante m'a beaucoup plu. L'autrice réactive l'humour absurde avec une énergie débordante et une maîtrise de la situation théâtrale incontestable. Ici point de psychologie, on dézingue tout, fornique publiquement, divorce avant d'avoir de s'être marié, parle religion comme sur snapchat, sans parler du fruit de la grossesse. C'est grotesque, burlesque, furieux et posé à la fois. Le travail sur la langue, les quiproquos et jeux de mots nourrissent l'oralité et réinsèrent la littérature au sein de chaque échange. Un délire théâtral que j'aime bien voir sur scène. Autrice à suivre !
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Cette pièce en sept actes est menée tambour battant. L'écriture est riche de sens, voire de double sens. Le texte est ciselé et chaque mot est judicieusement choisi. La plume de l'autrice nous capte par un humour tranchant et désopilant. Point d'humour futile car c'est d'un regard avisé que la vie nous est contée.
On fait la connaissance de quatre personnages hauts en couleurs, dont le nom nous dit beaucoup de leur personnalité. Nous faisons ainsi la connaissance de Ange, Constance, le Contrôleur et Messie. Ils vont échanger autour de plusieurs thèmes et notamment de l'amour, de la parentalité et du rôle de Dieu, qui n'est autre que le Père de Messie bien entendu.
Ce sont soixante-quinze pages de jeux de mots et d'esprit. J'ai retrouvé un peu de Stéphane de Groot dans la prose et le maniement de la langue. Si vous avez un catholicisme chevillé au corps, assurez-vous d'apprécier le second degré avant d'entamer cette lecture. Elle ne vise pas à blesser mais à rire de tout et de bon cœur. Alors si cette parenthèse théâtrale vous titille, n'hésitez surtout pas !
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C'est une pièce à mourir de rire et tellement intelligente ! Très critique et acide !
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