Les seules musiques qu’elle connaissait étaient les chansons que lui chantait sa grand-mère ou le violon des Tsiganes. Les histoires gitanes qui y étaient contées avaient souvent une douce amertume. Elle ressentait la même chose à l’écoute de cette mélopée, l’enchaînement des notes était simple, presque de l’ordre d’une berceuse, et c’était peut-être sa simplicité qui lui donnait sa force. Une force ravageuse, qui vous balayait l’âme.