"Albaan glisse dans les paysages de cette presqu'île recroquevillée sur l'océan, une terre mangée de brumes, de neige, de lacs et de forêts, un pays isolé du monde où la plus grande des villes est un simple port de pêche aux maisons de bois bariolées. Albaan s'endort dans la peur de perdre pied. Elle sent la présence de l'océan, là, tout autour d'elle. Et sur cet océan, son père, ce géant, n'est qu'un minuscule point, elle le sait. Un point qui flotte et peut sombrer." pg 24