Doris est loin d’être sentimentale, et pourtant, quelque chose dans ces marches creusées par le temps, la preuve du passage de tant de pieds – dont les siens, ceux de son père et ceux de Raymond – lui procure un sentiment de satisfaction chaque fois qu’elle les gravit. Elle ne saurait dire pourquoi. Peut-être apprécie-t-elle le silence laissé par les disparus, ou peut-être se sent-elle pareille à ce perron, piétinée, patinée. Quoi qu’il en soit, et tant pis pour l’excès de sensiblerie, elle l’aime, cette entrée.