Aucune échappatoire. Elle doit le revivre. En rêve comme dans la réalité, dans sa chair fragile. Les coups de poing sur les épaules, les côtes, les tempes, les explosions de lumière, les décharges de douleur qui traversent ses os. Il y a davantage de violence que d'habitude dans ces coups. Davantage de rage. Audrey finit à genoux par terre. Son sang s'écoule de sa lèvre fendue, se mélange à ses larmes. ...
... Elle ne peut rien faire. Alors elle cesse de bouger. Elle s'imagine ailleurs. Elle s'imagine libre. ...
- Tu ne partiras jamais parce que tu n'as nulle part où aller. Et parce que tu m'appartiens ...
Audrey crie.
Audrey pleure.