Des loups vicieux.
C’est ainsi que Quentin Falconnier considérait les criminels qu’il poursuivait, sous la surface, dans les eaux nauséabondes de l’océan digital. Dès le début de sa carrière, au SRPJ de Versailles, il avait travaillé comme cyberpatrouilleur. Son rôle consistait à fouiller le Deep Web, la toile profonde non référencée par Google, et son univers le plus obscur, le Dark Web. Ou, pour résumer : le paradis absolu du crime. Vente de drogue, trafic d’armes, traite d’êtres humains, services de tueurs à gages… sans parler de la pédopornographie, bien entendu. Aucun secteur d’ignominie n’était boudé. Tout était là. À vendre, à louer, à échanger, sans limites ou presque.