Nos maladies à nous, les parents, ne sont rien comparées à celles qui terrassent nos enfants. J'aurais pu perdre un sein, lorsque j'ai eu le cancer, que je m'en serais remise. Gilles serait resté boiteux, après son accident, et je suis certaine qu'il aurait surmonté aussi cette épreuve.
Mais perdre un enfant, ou ne serait-ce que risquer d'en perdre un, c'est la fin du monde assurée.