L'art byzantin n’est donc point, comme on le pense trop souvent, un art mort-né, qui, après un fugitif éclat, s’est survécu en une longue et stérile décadence ; c'est un art vivant, dont le développement suit une courbe logique, continue et progressive, et dont il faut, comme pour tout organisme vivant, étudier l’évolution et les transformations successives.