LE PORTE-PAROLE DES VOLONTAIRES. – Pokou, tu nous as permis de rompre notre silence séculaire. Nous te remercions ; tu es maintenant notre reine.
Nous qui haïssons le passé, nous bâtirons un futur ensoleillé. Nous sommes les fossoyeurs des oppresseurs.
LE POÈTE. – J'ai longtemps été obligé de chanter le bonheur des notables. A présent, il m'est loisible de dire la lumière du peuple.
La lune paraît. Lui succédera bientôt notre soleil.
LE PORTE-PAROLE DES VOLONTAIRES. – Nos cœurs baigneront dans la clarté.