(…) J’ai continuellement l’impression de me trouver au bord d’une falaise, un vent déchaîné soufflant férocement dans mon dos, menaçant à chaque instant de me faire vaciller la tête la première dans l’abîme…
Moi qui m’imaginais flotter sur un nuage cotonneux entourée de Bisounours et d’angelots sifflant avec enthousiasme dans leurs trompettes, je me vois plutôt engluée dans une toile d’araignée, cernée par de poisseuses ténèbres. Il ne manquerait plus que ce saligaud de Gollum débarque, accompagné de la monstrueuse Arachné… Punaise, je pars en live, pourtant je n’ai pas consommé de Trompette des Anges…