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Critiques de Charlotte Fiell (6)
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La mode des années 1920 en images

C'est un livre sérieux, édité par une maison réputée pour ses ouvrages techniques, il est particulièrement bien documenté. Il m'avait été signalé par une amie, je n'ai pas résisté ... Plus de six cents illustrations : des actrices de cinéma américain, des pages de catalogues, des illustrations en couleurs à une époque où la photo en quadrichromie n'existe pas et où il convient de reproduire les détails les plus fins, un panorama de la manière de se vêtir qui balaye toutes les couches sociologiques, depuis les robes de grands couturiers jusqu'au prêt-à-porter vendu par correspondance.

Dans le domaine de la mode, tout n'est qu'éternel recommencement. En voici une illustration parfaite. Le livre passionnera les historiens, les couseuses, les amateurs de sociologie. C'est un délice à regarder, et certainement un plaisir à offrir !
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La mode des années 1930 en images

Cette collection est vraiment fabuleuse : exhaustive, bien documentée et classée par catégorie (vêtements de jour, de soirée, de sport...). Elle est vraiment parfaite quand on cherche à reproduire un costume spécifique ! Je regrette juste que les messieurs ne soient pas un peu plus représentés (oui, les revues de mode concernent en grande majorité les femmes, mais les hommes s'habillaient aussi) et qu'il n'y ait pas de photos de femmes avec des corps hors-standard (les petites, les grandes, les grosses et les maigres s'habillaient aussi). C'est le problème entre la mode et l'habillement... (Un de ces jours, je pondrai un livre sur la façon dont le peuple s'habillait par le passé !)
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La mode des années 1920 en images

J’aime décidément beaucoup cette saga, proposée par les éditions Eyrolles, nous offrant un tour d’horizon de la mode d’antan. Après avoir été séduite par La mode du XIXe siècle en images, place aux Années folles (qui est une période de l’Histoire que je trouve captivante). La coupe à la garçonne. Les chapeaux cloches. Les silhouettes longilignes. Les chaussures à brides. Tout y est ! Non seulement cet ouvrage nous présente aussi bien des robes de grand couturier que des tenues de tous les jours, mais la variété des supports présentés dans ce beau livre (photographies, gravures de mode, coupures de journaux) est pour moi une vraie plus-value. Cette lecture fait partie de mes coups de cœur pour cette année 2017.



En une trentaine de pages, Charlotte Fiell et Emmanuelle Dirix (toutes deux spécialistes en histoire de la mode) insistent sur ce qu’il faut avoir en tête concernant les Années folles. Le changement de silhouette est alors radical : cette nouvelle façon de se vêtir est non seulement plus ample, plus fonctionnelle et plus moderne, mais elle révèle tout autant de nombreuses influences et inspirations. Aussi, il n’était pas rare de retrouver dans les vêtements et accessoires des motifs orientaux, des turbans et serre-tête couverts de bijoux inspirés de l’Orient, des références à la Russie (broderies, fourrures ornant les manteaux) ou encore des manches au style kimono, des références à l’Égypte antique. Les années 20 ne peuvent donc pas se réduire à la figure de la garçonne jeune, un peu masculine, dotée d’un sex-appeal à revendre. Les auteures précisent que si porter les cheveux courts, une robe droite ou encore un chapeau cloche était pour l’époque une manière de suivre la mode, cette façon de se vêtir ne concernait pas toutes les couches de la population (une femme d’âge mûr des années 20 ne portait pas de robes courtes). De même que les femmes reprenant la mode des Années folles étaient parfois loin d’avoir la liberté de mœurs de certaines sirènes tentatrices. Cet ouvrage donne donc surtout un aperçu de ce que la jeunesse portait ou nous offre une idée des canons de beauté de l’époque (porter un carré, ou encore avoir une silhouette plutôt fine et élancée).



Cet ouvrage est divisé en plusieurs parties : les tenues de jour, les vêtements de plein air, les tenues du soir, les accessoires, les vêtements spécifiques. Si j’ai apprécié ce découpage, j’aurais peut-être apprécié avoir encore plus d’écrits pour accompagner les photographies et autres gravures de mode (mais là, je pinaille un peu). Autrement, ces illustrations sont un vrai régal pour les yeux. J’aurai également appris énormément de choses. Ci-dessous, quelques exemples illustrant ce qu’on pouvait porter au niveau des tenues pour la journée.



Il convient de préciser qu’avant la première guerre mondiale, Poiret avait déjà pensé à une simplification de la silhouette. Mais les tenues restaient pour autant élaborées et luxueuses dans leur confection et leurs matières. Pendant la guerre, les pénuries et le rationnement ont contribué à diminuer la longueur du vêtement (on fait alors des économies de tissu). Si en 1913 les femmes commencent à dévoiler leurs chevilles, à la fin de la guerre les robes et manteaux à la mode tombent à mi-mollets. Ceci demeure jusque dans les années 1921-1922. Les robes pourront ensuite tomber juste au-dessous du genou.



Poiret est également connu pour avoir introduit des couleurs vives dans la mode (comme le bleu électrique, le jonquille, les rose et vert vif). Dans les années 20, si les tenues de jour restent dans des tonalités plutôt sobres (le marron, le gris, le bleu foncé ou encore le noir), les tenues du soir se parent de couleurs vives. Même si attention il y a des exceptions : le orange, le vert ou encore le rouge peuvent tout à fait se retrouver dans des tenues de tous les jours. Ci-dessous, des illustrations relatives aux robes du soir.



Avec cet ouvrage, j’ai également pu apprendre qu’avec les années 20 les femmes s’entichent de nouveaux vêtements dans leur garde-robe : les tenues de sport. Si auparavant le golf, le patinage ou encore l’équitation n’étaient pas exclus, les femmes se devaient de représenter l’idéal féminin de l’époque (en portant notamment un corset, ce qui ne devait pas franchement être très agréable). Avec les Années folles, le corps se dévoile. Le bronzage devient un signe de bonne santé, et devient une autre manière d’être à la mode. Un sport devient particulièrement populaire chez les femmes : la natation. Sans oublier les progrès liés à l’automobile, à l’aviation. Tenues de golf, maillots de bain, longs manteaux de laine et de cuir (pour l’automobile) contribuent alors à promouvoir une certaine image de la femme moderne.



Concernant les vêtements de plein air, manteaux et tailleurs-jupes sont présents dans la garde-robe (la coupe et les couleurs variant en fonction des saisons).



Enfin, j’ai beaucoup aimé le dernier chapitre de ce beau livre consacré aux vêtements dits spécifiques. Le lecteur y retrouve des exemples de robes de mariée, de la lingerie ou encore des tenues de nuit.



Pour résumer, j’ai tout simplement adoré cet ouvrage. Il me semble être un incontournable pour tous les amoureux des Années folles et de l’Art déco. J’aurai appris énormément de choses, notamment que le noir pouvait parfois être porté au quotidien bien avant l’arrivée de Chanel et de sa petite robe noire. Je ne me lasse pas des livres tournés vers cette période de l’Histoire, et je pense que ce n’est pas près de s’arrêter. Je compte poursuivre avec cette jolie saga proposée par les éditions Eyrolles. La prochaine fois : en voiture pour les années 30 !
Lien : https://labibliothequedebene..
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La mode des années 1920 en images

Les éditions Eyrolles font vraiment du bon travail : "La mode du XIXe siècle en images" fait partie de mes livres de chevet ! Je n'aime pas particulièrement la mode des années 20 (qui ne va qu'à 20% de femmes, les longues et fines) mais pour des recherches pour un costume, c'est parfait, parce que tout est classé par catégorie : mode du jour, du soir, de sport... Un seul regret comme d'habitude dans les livres sur la mode, que celle des messieurs ne soit représentée qu'à une infime part.
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La mode des années 1930 en images

Après avoir été conquise par La mode du XIXe siècle en images ainsi que par La mode des années 20 en images, en voiture pour un voyage inspirant au cœur des années 1930 ! Les éditions Eyrolles proposent décidément de petits bijoux dès lors que nous sommes sur des ouvrages de collection. J’ai à nouveau été séduite par la variété des supports nous permettant de plonger dans la mode de cette époque. Gravures. Photographies (de mannequins et d’actrices hollywoodiennes). J’ai été ravie de ma lecture ! Emmanuelle Dirix et Charlotte Fiell sont à nouveau fidèles au poste pour nous éclairer quant au contexte social ou encore politique de cette période de l’Histoire. Située entre le krach boursier de 1929 et le déclenchement de la Grande Guerre, les auteures soulignent que la décennie des années 30 est souvent une grande oubliée…



Si les Années folles furent placées sous le signe d’une certaine libération féminine et de l’arrivée d’une garde-robe plus simple et décontractée, la mode des années 1930 semble véhiculer une image tout à fait différente. D’une silhouette plate, droite, presque androgyne (les formes se trouvent gommées), on en revient alors à une allure plus féminine. Les robes épousent les contours du corps, moulent les hanches. La taille retrouve sa place naturelle. En 1930, les femmes sont plus nombreuses à accéder au marché du travail, se garantissant une indépendance financière : Emmanuelle Dirix et Charlotte Fiell évoquent alors une “version adulte” (plus féminine) de la garçonne des années 20.



Au cours de cette décennie des années 30, il convient surtout de souligner l’influence du tout Hollywood. Le cinéma parlant continue à se développer pour devenir un phénomène mondial : les stars se muent en dieux et déesses du petit écran. Les films opèrent comme des magazines de mode ! Sont alors en vogue les cheveux permanentés ou encore les faux cils (qui étaient souvent très recourbés). Les sourcils étaient souvent épilés en deux traits fins, voire épilés totalement pour être redessinés ensuite avec un crayon. Les yeux comme les lèvres constituaient les points clés du visage. Les publicités commencent alors à attribuer quelques conseils pour aider les femmes à assortir maquillage et garde-robe.



À l’instar de son grand-frère, cet ouvrage se divise en plusieurs parties. Tenues de jour et vêtements pour sortir côtoient ainsi tenues du soir et accessoires. J’ai apprécié ce découpage, même si une fois encore j’aurais apprécié avoir davantage d’éléments écrits pour accompagner les illustrations.



La longueur des jupes / des robes restera plus ou moins constante tout au long de la décennie : à mi-mollet pour une tenue de jour, recouvrant les pieds pour une tenue du soir. Mais les années 30 proposèrent également des tenues dites pratiques car on pouvait les porter en toute occasion (exemple du tailleur en jersey de Chanel). Il était également très à la mode d’assortir la jupe et la blouse ou encore la robe au manteau.



Du côté des vêtements de plein air, l’accent est ici mis sur la fourrure (portée de jour comme de nuit). Manteaux, capes, pèlerines et même bordures de vêtements affichent alors des fourrures en vison, en chinchilla, en zibeline ou encore en renard argenté. Le désir d’être à la mode touche tout autant les femmes moins fortunées qui pouvaient alors miser sur des fourrures moins chères (marmotte, mouton ou encore fausses fourrures issues du coton). Ces alternatives moins onéreuses démontrent alors le pouvoir grandissant des fabricants et publicitaires.



Enfin, cet ouvrage se termine par un chapitre consacré aux vêtements dits spécifiques. J’ai alors apprécié découvrir certains chapeaux (sublimes !), des robes de mariée des 30’s, des tenues de plage ou encore quelques maillots de bain (souvent imprimés et en jersey).



En bref, cet opus se montre d’aussi bonne qualité que les précédents. J’ai adoré remonter le temps à ses côtés. Quel dommage qu’il n’existe pas encore de tomes consacrés à la mode des fifties et à celle des années 60 ! À ma connaissance, Eyrolles en propose un tourné vers les seventies si cela vous intéresse. En attendant, lire ces différents ouvrages est toujours un vrai régal pour les yeux.
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1000 chairs

Un résumé en trois langues, voilà de quoi en intriguer plus d'un... 1000 Chairs est ce que beaucoup de designers considèrent comme la Bible du design. Dans le domaine des sièges en tout cas, cet ouvrage est LA référence à avoir lu au moins une fois. Le principe est simple : des chaises en tout genre depuis 1808, avec photographie à l'appui et des commentaires journalistiques très courts traduits en trois langues (français, anglais et allemand). Des informations brèves mais pertinentes, qui indiquent tout ce qu'il faut pour comprendre l'oeuvre. À découvrir d'urgence pour les étudiants en art, les passionés de design ou tout simplement pour rêver devant des sièges d'exception. Et en plus, avec la réédition pour les 25 ans de Taschen, on peut désormais se l'offrir pour 9,99€ au lieu de 59€... à ce prix là, plus aucune hésitation possible !
Lien : http://livre4ever.skyrock.com
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