L’été est arrivé et la nature s’offre au soleil, s’épanouit sous sa chaleur. La canopée et le sol ont verdi et captent la lumière dessus et dessous. La bruyère écossaise a envahi les champs et les collines, déroulant un tapis d’un mauve éclatant moucheté de cramoisi. Le ciel, lui, ne semble pas concerné par la saison estivale : il tire encore vers le gris et le blanc et déverse encore des seaux d’eau tandis qu’une brume inquiétante plane encore sur les environs. Me revient à l’esprit le regard de Duncan sur ce paysage, si vaste qu’il vous engloutit, si beau et si sauvage qu’il peut rendre fou celui qui n’est pas taillé à sa mesure. Je commence à le sentir qui pénètre en moi.