Citation de fanfan50
Mais moi, il ne me faisait pas peur. J'étais la mère de Rongrong, j'avais parfaitement le droit de venir réclamer ma fille. Aussi ai-je lancé tout de go :
- Hao Yun, où est Rongrong ?
- Bonne question. Je m'apprêtais justement à vous la poser.
- Dites-moi où vous l'avez cachée, sinon je préviens la police.
Hao Yun s'est tu un instant, puis il a tapé violemment sur le bureau en grondant :
- Qui êtes-vous réellement ?
Qui d'autre aurais-je pu être, sinon la mère de Ronggrong ?
- Ca suffit comme ça ! a-t-il ajouté. Si vous avez l'intention de ressortir d'ici, il va falloir vous mettre à table. Alors écoutez-moi bien. La mère de Zheng Rongrong, une certaine Shangguan Ruifang, est actuellement internée dans un hôpital psychiatrique, le Jardin-des-Erables. Elle a deux pères, l'un qui s'appelle Zheng Jianxun, et qui s'occupe d'un atelier de réparation automobile ; c'est un bisexuel qui se la coule douce, entouré des minets qu'il a engagés comme ouvriers. L'autre, Jim Nong, travaille comme représentant dans une compagnie d'assurances étrangère du quartier de Lujiazui, à Shanghai ; c'est un de ces dandys shanghaïens dépravés. Quant à vous, qui prétendez être sa mère, vous n'êtes que sa mère adoptive. Mais une mère adoptive, vous avez l'air de l'oublier, n'est pas la mère biologique. Autrement, jamais vous ne vous seriez permis de pousser cette gamine sur un tremplin dès l'âge de six ans, et de l'envoyer ensuite gagner sa vie à Pékin alors qu'elle n'en avait que treize. Vous travaillez dans la pharmacie, vous mettez au point des médicaments nouveaux aux effets immunisants améliorés, et vous n'arrêtez pas de vous vanter de vos découvertes. Et votre mari, lui, c'est un rigolo. Il joue les intellectuels et il se prend pour un maître à penser, mais en réalité la seule chose qui l'intéresse, c'et de se faire un peu de gratte en douce par tous les moyens. Mais vous avez l'air étonnée ? Vous comprenez maintenant pourquoi on m'appelle Maître Hao ?
- Hao Yun, où est Rongrong ?
- Bonne question. Je m'apprêtais justement à vous la poser.
- Dites-moi où vous l'avez cachée, sinon je préviens la police.
Hao Yun s'est tu un instant, puis il a tapé violemment sur le bureau en grondant :
- Qui êtes-vous réellement ?
Qui d'autre aurais-je pu être, sinon la mère de Ronggrong ?
- Ca suffit comme ça ! a-t-il ajouté. Si vous avez l'intention de ressortir d'ici, il va falloir vous mettre à table. Alors écoutez-moi bien. La mère de Zheng Rongrong, une certaine Shangguan Ruifang, est actuellement internée dans un hôpital psychiatrique, le Jardin-des-Erables. Elle a deux pères, l'un qui s'appelle Zheng Jianxun, et qui s'occupe d'un atelier de réparation automobile ; c'est un bisexuel qui se la coule douce, entouré des minets qu'il a engagés comme ouvriers. L'autre, Jim Nong, travaille comme représentant dans une compagnie d'assurances étrangère du quartier de Lujiazui, à Shanghai ; c'est un de ces dandys shanghaïens dépravés. Quant à vous, qui prétendez être sa mère, vous n'êtes que sa mère adoptive. Mais une mère adoptive, vous avez l'air de l'oublier, n'est pas la mère biologique. Autrement, jamais vous ne vous seriez permis de pousser cette gamine sur un tremplin dès l'âge de six ans, et de l'envoyer ensuite gagner sa vie à Pékin alors qu'elle n'en avait que treize. Vous travaillez dans la pharmacie, vous mettez au point des médicaments nouveaux aux effets immunisants améliorés, et vous n'arrêtez pas de vous vanter de vos découvertes. Et votre mari, lui, c'est un rigolo. Il joue les intellectuels et il se prend pour un maître à penser, mais en réalité la seule chose qui l'intéresse, c'et de se faire un peu de gratte en douce par tous les moyens. Mais vous avez l'air étonnée ? Vous comprenez maintenant pourquoi on m'appelle Maître Hao ?