Chiaki Okada

Voici un charmant petit album sur le froid et les balades dans la neige.



Petite Puce est une fillette qui met ses mains

bien au chaud, emmitoufflées,

dans deux petites moufles rouges

qui se détachent bien sur le manteau enneigé

du paysage extérieur.



Les deux petites moufles rouges s'animent:

elles prennent vie lors des jeux dans la neige

de la fillette; mais celle-ci perd l'une d'elles...



En séchant près de la cheminée,

sa moufle gauche s'ennuie sans sa moufle droite...

avant que sa maman ne se décide à en tricoter une autre.



Pendant ce temps, les animaux de la forêt

trouvent tour à tour la moufle perdue.

Petit à petit elle va faire son chemin

et rendre heureux d'autres personnages qu'elle rencontre dans la forêt.



. Un renard la trouve tout d'abord

pour que l'enfant qui a perdu sa moufle la retrouve,

il l'accroche dans les branchages ;



. Bientôt, une maman lapin place la moufle dans sa maison,

au-dessus de sa théière

mais aussitôt qu'ils la voient, ses lapereaux

s'en emparent et s'en font un bonnet à deux

pour le mettre et dormir bien au chaud



. Puis leurs amis, des petits mulots la veulent à leur tour

Ils s'en font un sac de couchage

bien moelleux et bien chaud.



. Enfin un écureuil s'en fait un pull tout nouveau

une moufle un peu détricotée et déformée

qui devient un pull doux et chaud

après avoir séché au doux rayons du soleil

annonçant bientôt le retour du printemps...



Un album raconté avec douceur

dans un monde imaginaire

évoqué avec poésie et délicatesse

sur le froid de l'hiver et le monde magique de l'enfance.

Un coup de coeur!

Jj'ai aimé retrouver l'univers de Chiako Osada et de Kirin Hayashi

L'une des deux japonaisesa créé aussi l'album :

C'est toi le printemps

tout aussi doux et craquant...

(un petit lapin qui monte sur un arbre pour guetter l'arrivée des beaux jours, un petit lapin qui demande à un ours blanc

est-ce lui le printemps ? ;)



Des albums adorables et ô combien attachants ...



Challenge album jeunesse

Challenge défi lecteur

Lapin est invité à dormir chez Haruchan. Il a un peu peur, c’est la première fois qu’il ne dort pas chez lui. « Ma première nuit ailleurs est pleine de bruits étranges. Mon Crocodile, lui, sent comme d’habitude. Dans ma maison, il y a une odeur que je connais, une odeur qui me rassure. » Lapin sert fort son Crocodile bleu. Mais la petite Haruchan est très gentille et elle devient vite l’amie de Lapin. Ensemble, ils jouent, lis lisent des histoires et ils se promènent. « Le jour d’après, et encore le jour d’après, nous allons dans le parc. Le parc de la première fois, maintenant, c’est mon parc de toujours. » Comme il sera dur de se séparer ! Heureusement, Crocodile sera le relais entre les nouveaux amis.

C’est une histoire toute simple et très jolie où les peurs sont rapidement balayées par la confiance qui naît entre deux enfants. L’amitié ne s’embarrasse pas de pourquoi et s’installe naturellement et durablement. La réserve et la crainte font place au don de soi et au partage.

Le plus beau dans cet album, ce sont les illustrations. Vous me direz que je manque d’objectivité : avec un lapin et une petite fille, vous n’avez pas complètement tort. Mais le dessin se suffit à lui-même. L’aspect crayonné et estompé, les tendres couleurs et les ombres nimbent cette histoire d’une grande tendresse et d’une belle douceur. L’économie est pour beaucoup dans la beauté de l’illustration : sur une double page, on ne voit que Lapin et Haruchan qui soufflent des pissenlits au vent doré.

Haruchan est une adorable petite fille et Lapin est à croquer avec ses longues oreilles et son doux ventre un peu rebondi. Ma première nuit ailleurs est un album qui ravira les enfants et très certainement les parents.

Les créateurs de livres jeunesse de l'autre côté de la planète ont encore frappé !

A la clef un ouvrage aux dessins beaux mais beaux (tellement !)

Un crayonné coloré de petits traits, une ambiance douillette, tendre et protectrice.

J'ai un peu de réserve parfois pour le texte, plein de répétitions, mais mon petit démon de quatre ans a été charmé.

"Dis maman, si ils ont les autres livres qu'on voit à la fin à la bibliothèque, on pourra les emprunter ?"

Et ça, cela signifie que le lien avec le bouquin s'est noué au fil des pages et des moufles qui se detricotent.

C'est une histoire toute douce sur l'enfance et sur l'univers du livre.



C'est le moment d'emmener les doudous à la bibliothèque: ceux-ci vont y passer la nuit.



Or les doudous prennent vie dans la nuit. Ils jouent avec les livres. Les bibliothécaires leur lisent des histoires avant de ranger les livres. Les enfants récupéreront leurs doudous au matin.



Dans cet album, l'imaginaire tient une large place. Il existe de nombreuses histoires où les jouets prennent vie (comme dans le classique Casse-Noisette par exemple).

Ici c'est les doudous des enfants qui s'animent pour le plus grand plaisir des grands et des petits.



Les illustrations au crayon de cet album sont d'une grande douceur... comme pour mieux se mettre à la place des tout-petits et retrouver le temps de l'enfance le temps d'une lecture.



Un album agréable à lire et qui permet de plonger dans l'imaginaire et d'aborder l'univers de la bibliothèque et du livre avec les enfants même tout-petits.



Défi lecteur

Challenge album jeunesse.

J'ai découvert Chiaki Okada par hasard en farfouillant dans les bacs jeunesse et comme les illustrations me plaisaient tant, j'en ai pris 3. Celui-ci est le premier lu. Viens, rejoins-nous est une petite histoire douce d'amitié dans un cadre champêtre. C'est tout doux avec des illustrations crayonnées aux couleurs pastel. Une petite bulle japonaise avec une ambiance très bon enfant.

Les illustrations sont d'une tendresse ! Alors est-ce que c'est les tonalités bleues et blanches ? les traits de crayons gris visibles mais discrets ? La bouille des petits lapins ? La chaleur qui se dégage de l'ours ? Le texte tout doux ? La neige qui feutre l'atmosphère ? Je crois bien que c'est un mélange de tout cela.

Des enfants viennent à la bibliothèque avec leur doudou et après les histoires, ils installent leur doudou pour qu'ils passent la nuit à la bibliothèque. Mais la nuit, les doudous se réveillent...



C'est une histoire un peu étrange que celle-ci. Pourquoi laisser les doudous à la bibliothèque ? On ne sait pas trop.

Les doudous se réveillent en pleine nuit et les bibliothécaires sont là. Ca ne semble pas étonner les doudous pourtant étant bibliothécaire, je peux témoigner que le soir les bibliothécaires rentrent chez eux. Si ils sont encore là, c'est qu'ils font une fête alors je ne vois pas pourquoi ils se remettraient au travail en pleine nuit.

J'ai été genée par la question du narrateur dans cet album. Tout d'abord ce sont les enfants qui parlent en utilisant le "on". Puis tout d'un coup, ce sont les doudous qui prennent la parole toujours avec "on" et sans que rien ne marque le changement. Puis à la fin de l'album un troisième narrateur intervient. C'est peut-être un problème de traduction mais ça m'a gênée.



Bien sûr, c'est agréable de voir un album où la lecture et la bibliothèque prennent une place aussi importante. L'image de ces gentils bibliothécaires sans chignon est plus moderne que ce que l'on voit en général dans les livres.

Et surtout surtout, j'aime beaucoup les illustrations. Je crois qu'il s'agit de crayonnés. Avec les couleurs un peu pastel, la bibliothèque apparait comme un endroit très tendre, très tranquille réconfortant. C'est sûr qu'on a envie de s'y installer.

Les doudous sont tout mignons. Ces petites peluches qui jouent dans la bibliothèque, se font raconter des histoires... c'est adorable.

Tout de même, je n'ai toujours pas compris pourquoi les enfants laissent leur doudou à la bibliothèque et pourquoi ils ne prennent pas de livre le premier soir.

Ce serait bien d'avoir la vision des parents qui se retrouvent à devoir coucher leur enfant sans leur doudou et même pas une nouvelle histoire à lire ^^


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Je suis tombée par hasard sur cet album et ai de suite reconnue les traits de toute beauté de Chiaki Okada. Je suis fan de ses illustrations crayonnées. Jour de pluie, c'est jour d'ennui. Que faire quand tout paraît morose ? Mais tiens voilà une grenouille toquant à la fenêtre nous invitant à célébrer cette journée. C'est mignon comme une petite balade musicale pour rester optimiste jour de mauvais temps.

Aujourd’hui les enfants vont à la bibliothèque avec leurs doudous pour écouter des histoires. Au moment de repartir, chacun prépare un petit lit pour sa peluche et la couche au milieu des étagères, triste à l’idée de devoir attendre le lendemain pour la revoir. La nuit venue, l’ours en peluche se réveille, puis le crocodile, le lapin et tous les autres doudous. Ensemble, ils commencent à jouer avec les livres et mettent la pagaille dans les rayons, jusqu’au moment où ils sont surpris par les bibliothécaires…



Très joli album sur la magie des livres et de la lecture. Un texte minimaliste se réduisant à deux ou trois lignes par page suffit pour installer une atmosphère empreinte de tendresse et de rêverie. Parce que oui, voir des doudous passer une nuit entière dans une bibliothèque, ça donne envie ! D’aller dans ce lieu de prime abord intimidant, de profiter de la gentillesse et de la bienveillance des personnes qui y travaillent, de feuilleter, de manipuler, de choisir des tonnes de livres… et de les ramener chez soi !



Les illustrations au crayon, sans encrage, offrent une douceur apaisante qui colle parfaitement au texte. Un album « calme » et « tranquille », qui fait du bien.




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Album tout en douceur pour parler de la séparation.

Sous les traits d’un petit lapin, l’histoire toute simple de la première nuit loin de maman et loin de la maison. La peur, les bruits étranges étouffent Lapin. Heureusement, il y a Crocodile, son doudou et puis aussi, Haruchan, la petite fille de la maison d’accueil.

Ensemble, ils vont vivre de doux moments : aller au parc regarder les poissons, se balancer jusqu’au ciel, souffler les fleurs des pissenlits, lire des livres. Lapin est bien.

Et puis vient à nouveau le moment de la séparation. Haruchan pleure de le voir partir. Lapin la console. Les rôles sont inversés.

On s’interroge un peu : Qui est la vieille dame qui amène Lapin ? Qui est la jeune femme qui vient le chercher ? Pourquoi Lapin vient-il dans cette maison ? Et puis très vite, on se laisse porter. Les dessins admirablement crayonnés évoquent la douceur de la petite enfance, les couleurs tendres apaisent la tension du début.

Un très bel album.

Et si les doudous prenaient vie la nuit ? en plus à la bibliothèque ? Voici le joli parti-pris de cet album japonais. On y découvre quelques enfants venus écouter des histoires et des bibliothécaires en tablier, assez loin de la vision occidentale du métier ;-). Les tons doux et le style de dessin (caractéristique du pays du soleil levant) permettent d'entrer dans l'ambiance feutrée du lieu surtout à la tombée de la nuit. Le tout est sympathique et laisse entrevoir la bibliothèque comme un lieu magique, ce qui n'est pas pour me déplaire.
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C'est l'histoire tout à fait réaliste d'une petite fille qui reste la dernière à attendre que sa maman vienne la chercher à l'école. Elle doit être très en retard car la femme de ménage commence déjà à passer l'aspirateur! Mais la petite fille n'est pas triste. Elle sait que sa maman a une bonne raison d'être en retard et la compagnie de Nounours aide la petite Kana à faire preuve d'une patience finalement récompensée... L'histoire et les illustrations savent nous charmer, quel que soit notre âge. Une réussite à tous points de vue.

Un album doux et délicat tant dans le texte que dans les illustrations.

Le poids de l'hiver et de sa neige pèse sur le temps et donne une impression feutrée aux images. Les tons pastels et les crayonnés de Ko Okada m'ont laissé rêveuse, attendant moi aussi le printemps.



C'est vraiment un bel album. A lire au chaud l'hiver en attendant le retour de la verdure et du printemps.
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Un album aux dessins charmants et proposant une histoire pleine de candeur. Un joli voyage en compagnie d'un petit lapin adorable.
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Les versions du conte de la "Moufle" ne manqueront, aussi nombreuses dans le répertoire des contes que celles de la "Soupe de cailloux" pour être lu en hiver.



"Les moufles rouges" de Chiaki Okada et Kirin Hayashi ici présent feront penser peut-être à l'excellente et ludique version de " Nicki et les animaux de l'hiver" de Jan Brett, voire même "Le chapeau" de la même auteure-illustratrice, des versions parodiques ou détournées.

Nous démarrerons le conte de la moufle ici d'une manière jumelle, la paire est amie, toujours volontaire pour réchauffer les petites mains de leur propriétaire Petite Puce, la gauche et la droite seront aussi inséparables qu'une fratrie de laine.

Jusqu'au jour où l'une s'égarera...



Comme dans "Nicky...", le récit offrira un récit parallèle, tandis que Petite Puce cherchera la moufle perdue dehors dans la neige avec sa soeur, l'usage de la moufle récupérée par des animaux du bois se déclinera au fil de leur fantaisie et de leurs chamailleries.

Elle est solide et chaude, chacun lui imaginera une façon drôle ou élégante d'être recyclée (et bien oui, jeunes gens, les lapins ou les renards n'auront pas les pattes assez grandes).



L'atmosphère sera douce, tendre et chaude, idéale pour un récit de Noël.

Une couleur rouge "cerise" qui tranchera délicieusement sur le blanc immaculée, comment ne pas la voir cette moufle?

On ne la verra pas parce que comme nous le noterons avec amusement, elle bougera d'endroits.

La fin est adorable, avec une perspective en plus à laquelle nous n'aurions pas forcément pensé : que la paire ne soit pas réunie définitivement. Les auteures imagineront un point plus douloureux que de ne pas se retrouver : ne pas savoir ce qu'il est advenu de l'une ou l'autre.

La fin apportera l'apaisement qui permettra à la moufle gauche et droite d'aller de l'avant l'une sans l'autre.

On a adoré.

C'est l'histoire d'une petite fille qui attend sa maman à l'école. L'album évoque avec poésie et douceur le retard et l'incertitude...



Mais la petite fille parle à son Nounours et donne libre cours à son imaginaire:

Peut-être ...

Est-ce le train qui a eu un souci mécanique?

La maman s'est peut-être rendu(e) à la pâtisserie ou chez le marchand de ballons?



Les retrouvailles n'en seront que meilleures!



Challenge livre jeunesse

Challenge défi lecteur

Avis de Grybouille (Chroniqueur chez Léa Touch Book) :

Le public ciblé ? Les parents pour partager avec leurs enfants des moments tout doux.

Les grands-parents de « garde » qui face aux difficultés d’endormissement de ces enfants d’enfants pourront se servir de ce bel album pour temporiser avant la crise de nerfs….

Et enfin les cinq- sept ans qui disposent d’une Carte Bleue pour se procurer dans leur librairie préférée l’album en question.



La couverture est épaisse signe de longévité, son touché est agréable.

Le style des illustrations crayonnées de tons pastelles est tout simplement très BEAU.



L’histoire est une ouverture au beau monde de la lecture et quoi de plus stimulant dans le monde des enfants qu’un « Doudou » et qu’une belle histoire pour rêver ?

Bah, rien !



« …Écouter une histoire avec son doudou, c’est chouette ! »



« …les livres c’est magique ! »



Voilà, il n’en faut pas plus…



Bonne lecture à partager, partager, partager et encore…



@ Bientôt, le p’tit Duc vous laisse lire ou écouter, je vous retrouve plus tard sous d’autres horizons !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..

Cet album nous propose la rencontre entre un lapin et un être ayant de grosses pattes.

C'est un petit curieux ce lapin et il lui tarde de découvrir cette belle saison qui est le printemps.

Mais il semble trop petit...

Cependant, il n'a pas dit son dernier mot : c'est un courageux.

Un grand bravo à Chiaki Okada qui nous livre une belle histoire où les mots accompagnent merveilleusement bien les sublimes paysages. Et au fil des pages, le lapin va grandir et pas seulement...



A noté que l'utilisation des couleurs pastels apporte beaucoup de douceur à cet album et permet aux lecteurs de rentrer dans l'intimité de ce petit être et d'un grand mammifère carnivore.

Pour Lapin, c'est la première séparation d'avec sa maman. Il rend visite à Haruchan. La première journée et la première nuit sont remplis d'appréhension. Mais bientôt, ils s’apprivoisent l’un l’autre.

Un album tout doux, graphisme et couleurs, pour rassurer devant ce premier pas dans le monde des grands. La découverte d'autrui, de la confiance et de l'amitié.

J'ai craqué sur l'emprunt de plusieurs albums de Chiaki Okada. Ses illustrations crayonnées sont très douces et représentent la partie gracieuse et subtile de la culture japonaise. C'est donc ma 2nde lecture pour mon petit de cette illustratrice. Grande fille, c'est Lena qui va devoir faire sa représentation théâtrale sans sa maman, se préparer et s'habiller sans elle. Son petit frère est malade et requiert l'attention de maman tandis que papa est parti travailler. Un chouia cliché, la situation. Mais le caractère de Lena, persévérante et courageuse, prime et c'est très mignon comme chute.