Le jour où mes parents m'ont offert ma chienne, j'étais à la fois heureux et terrifié qu'on ajoute ainsi un être mortel à ma liste déjà trop longue. Je me suis effondré en larmes. Mes parents ont cru que l'émotion m'avait submergé et, bien des années après, racontaient encore l'anecdote avec un mélange d'amusement et de tendresse. Je n'avais pas pleuré de joie ce jour-là.je portais déjà le deuil de ce petit animal que j'ai aimé au premier regard.