J'ai dormi, en un an, autant que pendant les trois années précédentes. Quinze heures, seize heures, dix-sept heures par jour.
J'ai réappris à dormir. Et j'ai dormi. J'ai dormi tout mon saoul.
J'ai dormi sans préoccupations, toutes les heures dont j'avais besoin. Plus de réveils matinaux pour rattraper le retard pris la veille dans le travail, ou pour être prêt lors de l'arrivée d'un visiteur important, ou tout simplement parce qu'un problème m'empêchait de dormir.