12 octobre
Le jour peine à se lever. Le ciel est gris avec des masses violacées qui plongent dans la mer. Le contraste fait paraître l’eau plus verte, d’un vert pâle de lac artificiel. Je ne sais pas ce qui produit ce même effet d’oubli à chaque baignade : l’eau glacée, le paysage mouvant, le ciel qui touche l’horizon, les mouvements synchronisés de la nage, la respiration qui s’amplifie ? Quand je me baigne, aucune pensée parasite ne vient me hanter. Je suis dans le pur présent.