Le chagrin est une terre immense. Elle n'a pas de contours, un désert à perte de vue où nous marchons assoiffés sous un soleil aveuglant. Parfois de minuscules oasis permettent un repos illusoire mais très vite, il faut se relever, allonger le pas , encore et encore malgré l'épuisement, l'air qui s'étiole dans notre poitrine, le corps qui souffre .