Maintenant, mon grand-père dort
pour toujours.
Sa voix s'est tue.
Son cœur s'est battu.
Il ne bat plus.
Une crise cardiaque!
"Crique paradisiaque", riait-il...
Grand-père, je n'aurai plus ma petite tête
contre ton ventre, ni mes petites mains
dans tes grandes mains, ni mon petit nez
contre ton gros nez.
Grand-père, je n'aurai plus tes oreilles
à triturer, ni tes mains, ni tes joues,
ni tes bras à caresser.
Grand-père, j'aurai ton souvenir,
le doux souvenir d'un grand-père.