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Citation de JustAWord


Chaque livre était un coffre qui recelait un trésor de connaissances. L'avènement des bibliothèques modernes ne le dérangeait pas : l'introduction d'ordinateurs et autres « écrans » dans celles-ci ne faisait qu'accroître l'accès à l'information.
Cela faisait longtemps qu'il considérait que c'était là la condition indispensable à l'existence d'une société informée, une société inspirée à la fois par l'empathie et par l'esprit critique. La possibilité de savoir des choses - des choses qui étaient de l'ordre de la vérité ! - comptait pour lui parmi ce qu'il y avait de plus précieux au monde. Mieux encore, les bibliothécaires avait un rôle, dont ils s'acquittaient généralement à la perfection, qu'Internet était bien incapable d'assumer : il étaient les videurs qui empêchaient la désinformation d'entrer. Ou, pour formuler autrement, ils étaient les meilleurs vecteurs de transmission de la vérité. Benji avait toujours estimé que, tout comme les maladies avaient besoin de vecteurs robustes pour survivre, se développer et se propager, la force d'une société véritablement saine reposait sur de puissants vecteurs permettant aux bonnes informations de faire de même : survivre, se développer et se propager. Les sociétés malades étouffaient ceux qui disaient la vérité, dissimulaient des faits et coupaient court à tout débat (souvent de la pointe de l'épée ou du fusil)
Comme disait l'autre, l'information veut être libre.
Une société saine l'avait compris et faisait en sorte qu'il en soit ainsi.
Et les bibliothèques étaient le brillant et parfait exemple de cette contribution.
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