... il [Diego Rivera] raconte des histoires de Paris, de Moscou, d’Italie et d’Espagne, les coulisses des intrigues politiques de son pays, les pyramides de Teotihuacan à l’aube, l’imbattable Goya, l’inexprimable beauté de son Mexique, terre riche et sévère, misérable et exubérante, ses souvenirs de fêtes à Montparnasse avec le poète français Apollinaire. Il invente la moitié, c’est son habitude, et sublime le reste, c’est son charme puissant, parce que tout dans sa bouche sans fond sonne plus vrai que la réalité.