1989. "Berlin ist arm aber sexy" ("Berlin est pauvre mais sexy") proclamait en 2003 le slogan du maire de la ville, Klaus Wowereit, consolateur, fataliste et moqueur. Six ans plus tard, le constat est le même : 60 milliards de dettes et un taux de chômage qui atteint 22 % dans certains quartiers. Économiquement en naufrage, Berlin n'a jamais fait l'objet d'autant de fantasmes.