Je me terre, et je m’enterre. Ma seule évasion, encore et toujours, ce sont les livres. Leurs héros supplantent mes malheurs, leurs fantômes m’habitent avec persistance une fois l’histoire terminée. Ils restent en moi et je m’accroche à leur courage, à leur destinée, à leurs pensées qu’il m’arrive de faire miennes pour me donner l’illusion d’être ce qu’ils sont et non plus ce que je suis moi. Les personnages sont devenus mes seuls amis.