AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de arizonil


Je t’aurais suivi n’importe où, tu sais bien. Il y
en a peu, des êtres qu’on suivrait les yeux fermés,
en tout temps toutes saisons, au paradis ou en
enfer, sans la moindre hésitation et sans craindre
les illusions. Très peu. Pourtant, n’attendons-nous
pas toute notre vie cette apparition ? À chaque coin
de rue, entre deux arbres, à l’aube ou au couchant,
l’inconnu qui posera un regard neuf sur nous ?
Ce regard qui nous sauvera.
Qu’il vienne…
Tu es venu ce 6 août. Pour moi ? Je ne sais pas.
Tu fus le soleil dans mon champ de ruines.
Je fus une flamme dans ta nuit noire.
Tu as pris soin de ficher le camp avant que je
m’éteigne complètement.
Je n’aurai pas la niaiserie d’appeler ça « amour».
C’est comme le bleu du ciel, de la mer et de tes
yeux : bien plus que du bleu.
Bien plus que de l’amour.
Ça n’a pas la moindre couleur et ça vous
engloutit.
C’est la vie.
Pardon.
Merci.
Commenter  J’apprécie          00









{* *}