Tu as l’âge d’être ma fille. Et si j’étais ta mère, voici ce que je te conseillerais : oublie ce vaurien, retourne à ton repassage et trouve-toi un homme honnête et travailleur. C’est ce qui serait le plus raisonnable.
Pourtant, je sais parfaitement que la raison nous rend rarement heureuses, nous, les femmes passionnées et entières. Les élans du cœur ne laissent pas de place pour le reste. Si tu avais l’ambition d’une cabotine, je te dirais d’accepter sa proposition. Sois sa maîtresse, laisse-le te couvrir de bijoux, de robes et d’argent. Seulement, à moins d’un miracle, cela ne durera qu’un temps et en plus tu te mettras toute ta famille à dos, ma pauvre querida