Le jour de la déportation, ils (les enfants) étaient réveillés à 5 heures du matin et on les habillait dans la demi-obscurité. Réveillés brusquement, morts de sommeil, les plus petits pleuraient, se débattaient, refusaient de se laisser habiller et surtout de descendre dans la cour. Alors, on appelait les gendarmes, qui descendaient dans leurs bras les enfants hurlant de terreur.