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Citation de Cielvariable


Il observe la pluie qui transforme les chemins en bourbiers. Robin de Locksley sourit. Depuis son retour en Angleterre, Orderic, son écuyer, ne décolère pas.

– Tu ne reconnais plus ton pays ? le taquine Robin.

Repoussant son capuchon sur ses épaules, le jeune chevalier laisse la pluie fouetter son visage. La sensation lui semble agréable après deux années passées sous le ciel ardent de Palestine.

Ils ont abordé trois jours auparavant, et il a hâte d’atteindre le manoir de Locksley, sa maison natale, entourée de prés verdoyants et de vastes forêts.

– Beau pays ! grommelle l’écuyer réfugié sous l’auvent de l’auberge où ils viennent de faire halte.

– Tu regrettes le désert ?

Orderic crache sur le sol :

– Soleil du diable !

– Viens ! dit Robin, amusé.

Ils entrent dans le relais, ôtent leurs manteaux et les secouent. L’aubergiste, un gros homme sanglé dans un tablier, examine la croix cousue sur leurs tuniques :

– Vous arrivez de Terre sainte, mes seigneurs ?

– On ne peut rien te cacher, soupire Orderic en se laissant tomber sur un banc qui craque sous son poids.

– Cela explique vos chevaux fourbus.

– Et notre appétit d’ogre.

Robin prend le temps de détacher son baudrier et son épée avant de s’installer face à son écuyer.
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