L’oiseau
La femme te tient dans le creux de sa main et te berce,
elle referme ses doigts sur toi et te soutient.
Elle te montre ave tant de précaution, avec tant de soin,
telle une âme à l’abri dans son trou, tel un signe perdu
de ce qui n’est plus et peut avant palpitait,
de ce petit bonheur que nous tâchons de retenir un instant,
un plaisir et une candeur qui nous échappent aussitôt.
// Esperanza López Parada (1962 -)
/ Traduit de l’espagnol par Claude de Frayssinet