Claudia Martin

Après l’Antarctique, je vous propose un petit dépaysement à l’opposé cette fois : l’Arctique.



Toujours essentiellement composé de photos, ce livre vous décrit cette vaste zone de l’hémisphère nord dont l’on entend souvent parler à cause de la fonte de la banquise. Petit rappel, au contraire de l’Antarctique, l’Arctique n’est pas un contient en lui même mais plutôt une zone géographique au delà du cercle polaire (66°). La banquise n’étant « que » de l’eau de mer gelée.



Après ce petit rappel, nous pouvons partir cette vaste zone qui nous emmènera de la Russie à l’Alaska en passant par l’Islande, le Groënland ou encore les pays Scandinaves.



Ce que l’on peut dire dans un premier temps, c’est que le paysage est assez nettement différent du pôle sud. La biodiversité y est nettement plus riche, les paysages sont totalement différents entre les saisons été et hiver et que les Hommes ont su s’adapter un peu plus facilement aux conditions polaires qui offrent un peu plus de répit.



Attention cependant, la température n’y est pas non plus extraordinaire, même si ces dernières ont la fâcheuse tendance à remonter ces temps-ci. La faute à qui ?



L’Arctique offre une grande diversité de paysages, tout aussi majestueux, grandioses. La faune n’en est pas moins exceptionnelle et riche ! Des ours polaires, des loups, des renards et lièvres arctiques, orignal d’Alaska… Bref, une panoplie d’êtres vivants qui ont su s’adapter à ces conditions de vie parfois extrême.



Malheureusement, on peut aussi constater à travers les photos du livre, que le caractère sauvage ne l’est plus tant que ça. Les intérêts économiques liés à la recherche de ressource pétrolières justifiant sans doute que l’on pille une terre dont nous devons pourtant prendre soin.



Le pôle nord, c’est aussi la seule zone de la planète ou voir des aurores polaires (on en voit également au pôle sud, mais cette zone est peu facile d’accès). Un spectacle féérique qui doit être vu au moins une fois dans sa vie…



Mon avis : un très beau livre équivalent à celui sur l’Antarctique. On y apprend beaucoup de choses malgré la petite quantité de texte. C’est par l’image que l’on comprend toute la beauté de ces paysages mais aussi leur fragilité.
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