AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Clifton Adams (5)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Le Justicier fantôme (Western)

lonnie hall est un Marchal,

que rien ne distingue de ses collègues. dans un pays où il faut savoir dégainer vite, il compte parmi les meilleurs. mais il va devenir le meilleur une fois mort 💀. enfin pas vraiment mort. laissé pour mort après une embuscade, il va devenir le justicier fantôme.

aucun temps mort, sympa dans l, ensemble.😇
Commenter  J’apprécie          190
Le temps des charlatans

Le personnage du charlatan bonimenteur est incourtournable du western et pourtant curieusement boudé. Pourtant qu'y à t-il de plus kiffant que de se faire embobiner au point de lâcher une liasse de dollars durement gagnés contre un remède miracle ?





Mon âme d'adulte perverti ayant gardée une curiosité insatiable, une fenéantise indécrottable et une fâcheuse tendance à la consommation; J'ai toujours en mémoire ce vendeur de balais-éponge magique sur un marché d'une ville de la Côte d'usure, montrant l'efficacité redoutable de l'ustensile. Perdu au milieu des badauds, à ma gauche la ménagère en surpoids frisant le quintal, parfumée au désodorisant pour toilettes premier prix, à ma droite l'ouvrier agricole au costume over-sized des 90's la couperose au pif- pardon le bronzage viticole, si ça joue des coudes et que je me fais virer c'est qu'il se joue quelque chose et qu'il faut que je sois invité .





Absorbés par la démonstration d'un ustensile de nettoyage que j'esquive habituellement largement à un minimum de deux milles des côtes, comme un bulletin de fin de trimestre, pré adolescence oblige, je suis pourtant ici captivé.

Volubilité envoûtante, charisme indéniable, prouesses de propreté approuvées par les exclamations de voisins, ce mec est entrain de vendre une révolution technologique qu'il nous faut absolument.





''Je ne pourrais faire plaisir qu'aux 5 premières personnes qui sortent leurs chéquiers.'' achève le camelot qui délèste ma mère d'un chèque griffoné dans l'urgence car nous sommes conquis, puis ah ! Propriétaires du fleuron de la technologie en matière de propreté.

En l'équipant de ce balai-essoreur miracle qui l'épargnera de ramasser les cadeaux gastriques que dépose notre jeune chiot au transit aléatoire, sur le carrelage de la baraque. Si t'es bien réveillé et que tu es affûté, tu passes à l'as et repart te coucher fissa pour laisser les frangines plus ou la madre ramasser l'immondice.

Mais si les fines herbes, les mauvais téléfilms et le sommeil tardif ont eu raison de ta vigilance matinale, alors c'est un petit pas pour l'homme mais un dérapage dans l'immondice pour l'adolescence boutonneuse qui se produit.

Je vous jure que ça rentre entre les orteils comme beurre fondu et que la sensation est à mi chemin entre surprise et dégoût ultime. La démarche à cloche pied qui s'en suit, semant derrière elle la défaite, comme les cailloux du petit pousset, est un des walk of shame les plus cuisants qu'ils m'aient été donné de vivre.





Mais heureusement il y'a ce satané balais qui, remplaçant cette bonne vieille tonne de sopalin enroulée de manière endiablée pendant une vingtaine de minutes frénétique de moulinet, à faire palir un pêcheur averti, réussit à stocker un bottin de papier suffisant pour éloigner le contact avec l'opprobe que laisse l'adorable boule de poils acquise à force de caprices odieusment répétés. Donc je balaie. Sauf que le machin étale. Si seulement j'étais en CAP pâtisserie... j'aurais pu pour une fois décrocher les félicitations du jury, sauf que la c'est dimanche matin et que je suis le seul spectateur éveillé du désastre de ma vie. Alors je maudis ce vendeur de camelote et me jure que je ne me laisserai plus berner par ces charlatans vendeurs de pacotille jusqu'à ce que..





Parce que mon âme rêveuse et ma propension à consommer me perdra pour acquérir l'inutile, j'ai voulu être spectateur cette fois d'une entourloupe dont je ne serais pas le pigeon. Pour ressortir en roucoulant, mais sans l'étiquette, 'oiseau parisien tout claqué '' en quelque sorte.





J'ai aimé ce petit roman d'aventure un peu western, un peu convenu, pétillant par les beaux discours du vieux Roublard.

J'y ai retrouvé outre l'odeur du vieux papier et tout ce qui je voulais : des remèdes douteux vendus à prix d'or, des pigeons absorbés comme je l'ai été, des filles de joie, des cavalcades, des clients mécontents et des nouvelles qui voyagent à coups de morse.





Efficace mais un tantinet suranné dans sa construction très linéaire et un peu prévisible avec peut-être une traduction faiblarde par moments et des metaphores plus mouligasses que rantamplan sous space-cake, ça n'est pas pour autant à jeter aux coyotes et ça pourrait distraire lors d'un trajet en carriole dans la fournaise de l'Ouest ou pour un dimanche aprem canap/placard à chocolat.





Alors laissez vous tenter par ce conte ancestral que je tiens d'un de mes voyages chez la redoutable tribu indienne Wa-hoe.





Espèces, chèques ciné-lecture et carte vitale acceptées, dépêchez vous m'ssieurs-dames.

Commenter  J’apprécie          153
Le Desperado

Accrochée par le titre et la quatrième de couverture sur laquelle figure l’extrait faisant office de résumé ci-dessus, j’ai dévoré ce roman, au demeurant assez court, en une journée.



Ambiance Western, mais plus proche d’un film de Sergio Leone que de la Petite Maison dans la Prairie ! Ou comment un jeune homme évoluant dans une époque violente où les règlements de compte et les représailles étaient monnaie courante et où les « forces de l’ordre » ne valaient guère mieux que les bandits, va basculer du statut d’adolescent un peu bagarreur à celui de criminel en fuite. Un enchaînement de circonstances, une propension à la violence, un désir de vengeance suite à un drame familial, une rencontre inattendue… Et un desperado est né.



J’ai adoré suivre le parcours de Tall Cameron, qui reste attachant tout au long de l’histoire, dont on partage les réflexions, les tourments et la glissade sur la pente du crime. Le garçon est doué dans le maniement des armes et on suit son apprentissage, aux côtés de l'un des meilleurs tireurs du Texas. Tall tuera avec facilité mais non sans questionnements. Pour se défendre au départ. Mais où s’arrête la légitime défense et où commence le meurtre délibéré ? La mort est partout au fil des pages, les duels sont nombreux, les trahisons aussi et la fin peut survenir à tout moment. On retient son souffle et on dévore chapitre après chapitre. S’enfonçant de plus en plus dans le crime, Tall Cameron perd contact avec sa vie quotidienne et ses proches. Dès lors, lui reste-t-il encore une possibilité de retour en arrière ? Ou doit-il simplement se contenter de survivre comme il peut, avec toujours plus de violence ?



Ceux qui ont lu ma série thriller « Tuer n’est pas vivre » devineront pourquoi le personnage m’a plu ! Je ne peux d’ailleurs que vous recommander de lire « Le desperado ». Et bonne nouvelle… J’ai découvert qu’il y avait une suite ! Je l’ai déjà commandée…
Lien : https://www.charlotteadamrom..
Commenter  J’apprécie          20
Tall Cameron

J’ai retrouvé avec plaisir le style et l’ambiance qui m’avaient séduite dans l’épisode précédent. Le jeune Tall Cameron est désormais livré à lui-même, recherché, sans ressources ni soutiens. Son arrivée dans une ville tenue par un sheriff corrompu associé à un truand va occasionner de nombreuses péripéties.



Un nouveau personnage féminin, Marta, fait son apparition. Mystérieuse, séductrice, dangereuse, manipulatrice, peut-être même un peu dérangée, elle tourne autour de Tall tout en défendant en priorité ses propres intérêts (si ça vous rappelle un personnage féminin de ma saga « Tuer n’est pas vivre », promis, je n’y suis pour rien, ce roman-là date des années 50 et je viens seulement de le découvrir !).



De son côté, Tall n’a toujours pas complètement accepté ce qu’il est devenu, la rupture avec son passé et ceux qu’il chérissait. L’appât du gain et le dégoût pour certains de ses actes s’opposent en lui, lui laissant une part d’humanité qui le rend attachant.



Règlements de compte, associations, trahisons, guets-apens sont au programme de cette suite que j’ai trouvée à la hauteur du précédent roman. Je dirais même plus : dommage que la saga ne se soit pas poursuivie avec quelques tomes supplémentaires, mais… Je n’en dis pas davantage !
Lien : https://www.charlotteadamrom..
Commenter  J’apprécie          10
Le temps des charlatans

Californian Sam est un charlatant, qui dit charlatan dit bonimenteur de talent, qui dit charlatan dit amusant personnage mais non moins escroc ! et sans scrupule !(ce qui va de pair)ces charlatans traversaient l'ouest sauvages de villes en villes en aranguant les foules pour leurs proposer diverses cremes mixtures ou fioles magiques , les unes refaisant pousser les cheveux tel un chauve se verrait affublé d'une tignasse epaisse et soyeuse au bout de 3 semaines, les autres vous faisant guerir de toutes les maladies y compris les affections inguerissables telle une paralysie definitive des jambes, voire une potion qui vous affectera d'un oeil de faucon qui fera de vous un des meilleurs tireurs de l'ouesst !!!

mais Sam est maussade ce matin.. il vient de s'apercevoir que la jeune femme qui l'avait accompagné la veille au soir vient de le plumer d'un diamant de haute valeur ! le plummeur s'est fait plummer ! accompagné d'un jeune garçon orphelin à qui il enseignera les ficelles de "métier", il se lancera à la poursuite de la jeune voleuse qui a quitté la ville.. Californian Sam lui même, sera suivi par un ancien client(pardon.. pigeon) Dutch Rainey a qui il aura vendu une crème magique(essentiellement constituée de piments acides) qui fait repousser miraculeusement les cheveux !! ce cowboy exécrable s'etant retrouvé avec le crane couleur betterave, brûlé et couvert de cloques, souffrant le martyre jour et nuit, ivre de rage, décide lui aussi de quitter la ville pour retrouver ce bonimenteur pour le.. tuer.



Le roman est tres agréable à lire, vivant, avec des dialogues empreints d'humour qui font mouche.

Il faut absolument suivre les aventures de cet escroc pittoresque à la gouaille intarrisable, habillé d'un ensemble en daim à frange, d'un chapeau à large bord en peau de castor, voyageant dans une carriole, je cite :



"Arrivé au hangar, derrière l'écurie, Sam s'arrêta pour admirer un étrange véhicule. Les harnais de la voiture etaient abondamment garnis de clous dorés. Le corps ressemblait à une caisse disgracieuse recouverte d'une bâche. Les flancs etaient ornés de portraits de Californian Sam peints de couleurs criardes en diverses poses avantageuses. L'arrière de la voiture etait équipé d'une plate-forme mobile semblable à une table abaissante. A la vue des oeuvres d'art polychromes des flancs de la voiture, Sam sentit remonter son moral affibli. Il était particulierement content du portrait qui le représentait en costume de daim immaculé, terrassant à main nues, un énorme ours grizzly"



A vraiment, il faut lire les passages ou ce viel hâbleur enseigne toutes les ficelles du métier au gamin ! on assistera à un numéro de "télépathie" ou à la démonstration d'un "savon magique" qui décape absolument tout en quelques minutes !! déchainant des achats compulsifs de tout ces pequenauds mais.. une fois encaissé tout le pognon, vite foutre le camp du village et ne jamais y revenir surtout !!!

non vraiment ce bouquin est à mourir de rire ! mais attention bien écrit.. et les protagonistes sont crédibles ; Clifton Adams est un bon romancier , il a écrit pas mal de western(et un roman noir sous un pseudonyme) mais de facture classique car celui est vraiment original. Les représentations devant le publique médusé et envouté et les baratins de ce viel escogriffre, sont hilarants ! et le livre se lit tout seul

personnellement, c'est la deuxieme fois que je le lis.

un western original(enfin finalement ce n'est pas vraiment un western), on s'ennuit jamais et on rigole !! ^^

Note maximale bien méritée
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Clifton Adams (33)Voir plus

Quiz Voir plus

Karine Giebel ou Barbara Abel

Je sais pas ?

Karine Giebel
Barbara Abel

10 questions
66 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}