Pendant ce temps, les enfants, au nombre de huit, s’amusaient et causaient dans un salon à côté. Maurice et Adolphe de Sibran examinaient avec une curiosité moqueuse le pauvre François, qu’ils ne connaissaient pas encore ; Hélène et Cécile de Guibert chuchotaient avec eux et jetaient sur François des regards dédaigneux.
- Qui est ce drôle de petit bossu ? demanda Maurice à Bernard.
BERNARD
C’est un ami que nous voyons depuis deux ans environ, et qui est très bon garçon.
MAURICE
Bon garçon, j’en doute ; les bossus sont toujours méchants ; aussi il faut les écraser avant qu’ils vous écorchent, et c’est ce que nous faisons, Adolphe et moi.
BERNARD
Celui-ci ne vous écorchera ni ne vous mordra ; je vous répète qu’il est très bon.